Bon ben voilà on y est toujours, le fleuve déroule tranquillement sa nonchalance que nous ne cherchons pas du tout à contrarier.
Nous respectons notre hôte, mais aussi la nature qui nous entoure et cherchons bien sur à ce que cette dernière nous accepte pour nous révéler le plus beau d'elle même. Notre objectif reste encore et toujours d'avoir l'empreinte la plus minime possible sur l’environnement de par notre présence avec bien sur une politique "zéro" déchet.
Au terme de notre épopée nous estimons entre autre, avoir réussi ce challenge et prouver ainsi que l'Homme peut profiter de la Nature sans pour autant la détruire.
Au fil des jours, le fleuve change, nous offre différents spectacles et différentes facettes de lui même. Il se laisse apprivoiser et quelquefois au détour d'une méandre, nous découvrons une crique qui s'enfonce vers l'inconnu.
Selon le moment, l'humeur des uns ou des autres, nous décidons de nous y perdre, ou pas ... c'est une découverte en équipe qui nécessite un partage, donc ....
Selon le moment, l'humeur des uns ou des autres, nous décidons de nous y perdre, ou pas ... c'est une découverte en équipe qui nécessite un partage, donc ....
Quelquefois étroit ou bien plus large, le Sinnamary nous mène à sa vitesse, soucieux que nous puissions apprécier les fabuleux paysages qu'il nous offre mais aussi que nous puissions le photographier sous toutes les coutures pour pouvoir plus tard nous souvenir de ces instants magiques.
Peu de choses à dire en fait, il suffit de profiter du paysage et des images. Apprécier ce que nous offre la nature en terme de flore mais aussi de faune.
Ici un des nombreux hoazans qui accompagneront notre descente dans un bruit assourdissant nous privant quelquefois d'une certaine tranquillité ;-) !!
A de nombreuses reprises nous aurons l'occasion de tirer du gibier mais nous ferons le choix de nous abstenir sachant que la quantité de viande et sa conservation sont incompatibles avec le déroulement de nos journées. Alors discrètement, nous nous arrêtons, nous observons l'occupant des lieux et parfois parvenons à le photographier.
C'est le cas de ce maïpouri de Guyane ou bien tout simplement tapir (Tapirus terrestris) que nous mettrons une bonne heure à convaincre de s'approcher de la rive pour que nous puissions l'observer et qui lorsqu'il réalisera que la femelle si ardente qui le somme de venir est de couleur orange (et oui les canoës ne sont pas supers discrets !!!) filera bon train, déçu mais surement heureux de s'en tirer à si bon compte ;-)
Ce n'est pas toujours le cas de tout le monde car si s’arrêter pour chasser la nuit n'est pas une de nos priorités, l'occasion faisant le larron, un caïman passant par là finira le lendemain dans la casserole, il faut savoir changer de régime, l'aïmara bien que savoureux commence à nous lasser quelque peu surtout que Jeff jamais en reste, sort ces derniers de l'eau avec une facilité déconcertante . . .
Le gibier devient déjà toutefois plus craintif car peu à peu, notre progression nous amène en approche de saut Dalle et nous retrouvons des traces de carbets bâches, des étuis de cartouches, ... l'empreinte de l'homme est maintenant présente même si nous ne rencontrons personne.
La pluie nous accompagne mais de temps en temps nous parvenons à bénéficier d'éclaircies qui nous permettent de sécher nos affaires et de faire un peu de lessive.
Arrivés à saut deux roros, nous décidons de nous attarder un peu, le site est agréable, il permet de layonner et de chasser un peu, de plus le courant assez faible nous permet de remonter les canoës en amont du saut pour pêcher ou bien de se laisser porter en aval pour profiter du spectacle que nous offre la nature.
J'en profite pour faire quelques photos en jouant avec la lumière qui varie tout au long de la journée.
Bien installés, nous profitons des lieux car la fatigue se fait quelque peu sentir d'autant plus que la pluie nous poursuit, diminuant fortement notre confort au quotidien.
Arrivés à saut deux roros, nous décidons de nous attarder un peu, le site est agréable, il permet de layonner et de chasser un peu, de plus le courant assez faible nous permet de remonter les canoës en amont du saut pour pêcher ou bien de se laisser porter en aval pour profiter du spectacle que nous offre la nature.
J'en profite pour faire quelques photos en jouant avec la lumière qui varie tout au long de la journée.
Bien installés, nous profitons des lieux car la fatigue se fait quelque peu sentir d'autant plus que la pluie nous poursuit, diminuant fortement notre confort au quotidien.
L'équipe au complet après +/- une dizaine de jours, les apparences ont changé . . . . |
Nous nous faisons un nouveau copain qui le soir dès que le feu est allumé vient nous rejoindre, clairement pris d'affection pour nous, il participe avec ferveur à nos discussions d’après repas.
Heureusement, il ne souhaite pas consommer notre rhum, c'est l'un des (nombreuses) raisons pour laquelle nous l'acceptons dans notre intimité ;-)
Heureusement, il ne souhaite pas consommer notre rhum, c'est l'un des (nombreuses) raisons pour laquelle nous l'acceptons dans notre intimité ;-)
Après deux jours de repos durant lesquels nous avons plus ou moins fait sécher nos affaires, nous décidons de quitter saut deux roros pour rejoindre saut Stéphanie puis saut Dalle 40 Km plus bas.
Mais les choses ne se passent pas comme prévu, l'eau est montée de 15 cm dans la nuit et nous allons passer saut Stéphanie sans nous en apercevoir !!
A 14h, fourbus et trempés nous devons faire un choix, se poser "en vrac sur des berges peu accueillantes ou bien rejoindre saut Dalle 20 Km plus loin !! Choix cornelien car nous sommes fourbus (ces p... de canoés n'avancent pas !!!) mais nous aimerions bien dormir aussi avec un peu plus de confort et à saut Dalle se trouve d’après nos infos un carbet de l'EDF.
Nous décidons donc de poursuivre .....
Plus de 4h plus tard, nous arrivons sur site pour constater que le carbet n'existe plus et qu'on est bon pour un carbet bâche alors qu'il pleut à verse !!!
Faire du feu relève de la gageure, mais il nous en faut absolument pour manger de l'aîmara,on n'a plus de citrons pour faire mariner des filets avec un peu de gingembre.
Un coup de fusil chanceux nous permet de manger du hocco, cela met un peu du baume au cœur surtout qu'en plus le site est superbe pour la pêche, pour la photo et que ....
. . . on finit même par avoir des éclaircies, la suite en images . . .
Chacun profite à sa façon, ou bien gère les contingences matérielles comme la lessive, les petits bobos, . . .
Me concernant, je m'extasie de ce que la nature est capable de faire et m'interroge sur ce rocher cassé net en deux parties parfaitement égales, un géomètre dirige-t-il l'Univers ?!?
Le temps est quelque peu clément et nous accorde quelques belles accalmies qui nous permettent de recharger un peu nos batteries au sens figuré comme au sens propre d'ailleurs, le GPS, la balise de secours ne fonctionnant pas à l'aïmara (ce qui est dommage vu qu'il y en a partout ;-)
La preuve en images . . .
Après ces deux jours passés sur saut Dalle, il est temps de repartir, nous sommes attendus à Takari Tante et il est hors de question d'être en retard et ce pour plusieurs raisons:
1/ Il y aura des bières fraiches
2/ On va pas se taper la traversée du lac de petit saut en canoé, plus de 60 Km sous le soleil ou la pluie selon le moment, après 15 jours à pagayer, j'ai franchement envie d'entendre le doux bruit d'un 40CV et sentir le vent dans mes cheveux.
3/ On a envie d'un peu de confort et là bas, il y a des carbets où nous serons bien au sec . . . .
Nous reprenons donc notre descente, contents mais un peu tristes d'arriver très prochainement au terme de notre expédition.
Les paysages que nous découvrons encore restent toutefois merveilleux . . .
Au final même si j'ai fait quelques photos de saut
Takari Tante, je n'en mettrai pas trop dans cet article, ayant déjà
réalisé un reportage sur ce site il y a 2 ans de cela . . .
Mais les choses ne se passent pas comme prévu, l'eau est montée de 15 cm dans la nuit et nous allons passer saut Stéphanie sans nous en apercevoir !!
A 14h, fourbus et trempés nous devons faire un choix, se poser "en vrac sur des berges peu accueillantes ou bien rejoindre saut Dalle 20 Km plus loin !! Choix cornelien car nous sommes fourbus (ces p... de canoés n'avancent pas !!!) mais nous aimerions bien dormir aussi avec un peu plus de confort et à saut Dalle se trouve d’après nos infos un carbet de l'EDF.
Nous décidons donc de poursuivre .....
Plus de 4h plus tard, nous arrivons sur site pour constater que le carbet n'existe plus et qu'on est bon pour un carbet bâche alors qu'il pleut à verse !!!
Clairement c'est la m.... et c'est un peu tendu niveau ambiance |
Faire du feu relève de la gageure, mais il nous en faut absolument pour manger de l'aîmara,on n'a plus de citrons pour faire mariner des filets avec un peu de gingembre.
Un coup de fusil chanceux nous permet de manger du hocco, cela met un peu du baume au cœur surtout qu'en plus le site est superbe pour la pêche, pour la photo et que ....
. . . on finit même par avoir des éclaircies, la suite en images . . .
Un site vraiment magnifique . . . |
Chacun profite à sa façon, ou bien gère les contingences matérielles comme la lessive, les petits bobos, . . .
Me concernant, je m'extasie de ce que la nature est capable de faire et m'interroge sur ce rocher cassé net en deux parties parfaitement égales, un géomètre dirige-t-il l'Univers ?!?
Le temps est quelque peu clément et nous accorde quelques belles accalmies qui nous permettent de recharger un peu nos batteries au sens figuré comme au sens propre d'ailleurs, le GPS, la balise de secours ne fonctionnant pas à l'aïmara (ce qui est dommage vu qu'il y en a partout ;-)
La preuve en images . . .
Après ces deux jours passés sur saut Dalle, il est temps de repartir, nous sommes attendus à Takari Tante et il est hors de question d'être en retard et ce pour plusieurs raisons:
1/ Il y aura des bières fraiches
2/ On va pas se taper la traversée du lac de petit saut en canoé, plus de 60 Km sous le soleil ou la pluie selon le moment, après 15 jours à pagayer, j'ai franchement envie d'entendre le doux bruit d'un 40CV et sentir le vent dans mes cheveux.
3/ On a envie d'un peu de confort et là bas, il y a des carbets où nous serons bien au sec . . . .
Nous reprenons donc notre descente, contents mais un peu tristes d'arriver très prochainement au terme de notre expédition.
Les paysages que nous découvrons encore restent toutefois merveilleux . . .
Et le sourire revient car nous savons tous que le confort est au bout de la pagaie . . . |
Vers l'amont . . . |
Vers l'aval . . . |
Voilà, la fine équipe prête pour le retour, après deux jours passés à rigoler à manger et à boire, ça fait du bien et ça permet de finir en beauté, ... bien qu'il faille le reconnaitre, passer du silence de la forêt au bruit de la fiesta version créole, ça fait un peu un choc, mais on a bien aimé . . . merci les copains.
Photo volée sur le retour, l'une des rares ou les quatre protagonistes de cette aventure sont ensemble . . .
Un grand merci à tous ceux ceux qui nous ont aidé, conseillé, prêté du matériel et soutenu dans cette aventure avec en premiers lieux nos compagnes respectives qui ont bénéficié de 15 jours de tranquillité ;-) AVBK à Kourou, les potes du déminage de Kourou, HelicoJyp à Remire et tant d'autres encore, ....
Merci enfin à la Guyane de nous avoir offert ces merveilleux souvenirs.