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mercredi 1 juillet 2020

Une ballade jusqu'à la cascade 3 bras


Coucou à vous tous,

Aujourd'hui je vais vous raconter notre escapade à la cascade 3 bras qui se situe au nord de la Martinique entre Le prêcheur et Grand rivière. 
Je tiens à vous le dire, c'est une super chouette ballade à laquelle j'ai pu participer même si comme vous le savez, ici, les chiens ne sont pas particulièrement appréciés, en plus, il faut savoir que certains passages bien pentus obligent à tenir une corde dans sa gueule pour se hisser donc ...
En plus je tiens à faire une réclamation, comme j'ai eu mon diplôme d' assistant journaliste photographe, je dois porter le sac avec le matériel photo !!! Ne croyez pas que c'est facile, je risque ma vie à chaque instant car je crois que l'Homme tiens plus à son appareil photo qu'à moi (Non ça c'est pas vrai du tout mais j'aime bien vous apitoyer sur mon sort !!!)

     Donc un samedi matin, on est parti bien tôt avec les Petits (ils ne le sont plus vraiment en fait!) et une copine à eux (Cassandre) qui est vraiment très gentille et qui en plus adore les chiens comme moi, elle en a elle aussi. La princesse quant à elle est restée à la maison pour faire des "trucs" ...
Cassandre, c'est celle qui est entre les petits sur la photo ;-)




















La ballade fait 16 km A/R et sur cette distance il y a seulement 2 km qui se font dans la rivière avec des passages un peu techniques (en fait surtout pour ceux qui n'ont pas de notion d'escalade ou de canyoning, nous on était avec l'Homme, il a tout vérifié et sécurisé et en plus, des cordes étaient déjà en place)





 L’itinéraire par Anse Couleuvre nous a permis d’admirer de nombreuses anses accessibles en faisant de petits détours. La Rivière Trois Bras est le plus grand cours d’eau du sentier il se trouve dans le sens Prêcheur – Grand-Rivière après le tunnel (là où vous voyez les enfants en photos au début), il y a de toutes les façons un panneau indiquant « Trois Bras » juste devant la rivière. A partir de là il faut sortir de l’itinéraire initial et remonter la rivière par les berges ou directement dans l’eau (ça c'est bien plus amusant !!). Le sentier est plus sauvage car moins fréquenté, on peut y croiser des matoutous falaises entre autre, c'est ce qu'on dit mais nous on n'en a pas vu heureusement pour Quentin, on l'aurait perdu en route ;-)






Pour la partie rivière, c'est là que ça devient sympa parce qu'on a les pattes au frais, l'eau est belle et fraiche et on s'éclate en courant dans tous les sens . . . .





 Après environ 30min on arrive aux premières cordes qui nous permettent de passer au dessus de certaines sections un peu compliquées. On arrive assez vite à la section la plus technique: on remonte à l’aide d’une corde sur une paroi se trouvant à droite d’une cascade de 10 mètres. On descend ensuite en rappel pour arriver juste derrière cette dernière. Encore quelque pas et on arrive à l’ultime corde qui nous permet d’arriver à une petite clairière recouverte d’arbres se trouvant juste devant les fameuses cascades.




           Dessus, vous voyez, c'est Quentin, il est super concentré pour un passage "un peu" difficile, et c'est vrai que si certaines remontées de la rivière peuvent se faire en se tenant aux rochers ou bien aux bois morts qui sont en travers du lit, certains passages nécessitent l'assistance technique d'une corde statique à nœuds qui facilite le passage et tranquillise tout le monde.



A mi-parcours aquatique, une magnifique chute avec une super baignoire qu'au final nous n'exploiterons pas car il nous faut continuer et au retour, nous aurons bien profité de la cascade finale. 
Toutefois un arrêt à cet endroit peut être un bon compromis pour ceux qui veulent profiter d'un moment de fraicheur loin du monde et sans aller trop loin.

En parlant de monde, rassurez vous, loin de tout, cet endroit n'est que peu prisé, nous rencontrerons à la cascade que trois personnes et sur le retour au niveau de l'entrée dans la rivière deux familles, sans pouvoir affirmer vu l'heure qu'elles avaient pour destination finale les chutes de la cascade.




Iouna qui rit mais qui des fois est un peu crispée car pas vraiment rassurée. Mais comme elle a bien écoutée les conseils de l'Homme, elle a réussi à passer sans se rapper les genoux ni le nez.


  Vous trouvez pas que ça a un air "d'Indiana Jones" ce coin là ? ! ? On a vraiment l'impression de vivre une aventure rien qu'à soi . . . .

 
             

























On la voit déjà de loin même si elle sera encore plus impressionnante lorsque nous serons à la base et pour y parvenir, certain(e)s sont vraiment l'aise.

On voit bien les baroudeuses d'expérience qui sont toujours par monts et par vaux sur les sentiers de la Martinique . . .





              
 
     Nous y voilà et nous ne sommes pas déçus, une cascade de presque 60 m de hauteur avec une piscine magnifique à la base. Un vrai régal pour les yeux des photographes mais aussi pour tous ceux qui sont arrivés là et qui ont envie d'un peu de repos, de tranquilité et de fraicheur.



Tout le monde en a bien profité, mais avis aux amateurs, il y a encore le retour et c'est vrai qu'on finit pas le trouver long ce chemin de 7 kilomètres qui monte et qui descend mais qui au final finit par arriver sur la plage de l'anse couleuvre, un autre coin de paradis avec sa grande étendue de plage gris et son eau cristalline.


Ils sont pas heureux les copains ? ! ? !


Et bien voilà, encore une nouvelle aventure sur les sentiers peu fréquentés de la Martinique.

Mais je crois qu'il est bientôt temps pour nous de quitter les caraïbes et de rentrer sur le continent européen
Je vous dis cela parce que depuis quelques temps, des affaires disparaissent de la maison et Holy et moi, on a une étiquette "NE PAS VENDRE" accrochée à l'oreille et normalement, vous le savez c'est le signe que la famille des baroudeurs ne va pas tarder à prendre son envol, c'est Holy qui me l'a dit.

 J'entends des discussion (vu la taille de mes oreilles, ce serait un comble que je ne sois pas au courant) et je pense que l'hiver prochain je retrouverai la neige et les montagnes. Comme d'habitude, ils disent que rien n'est sur et qu'il faut attendre mais croyez mon flair dans pas longtemps, je retourne dans ma cage de transport et je traverse l'océan, parole de Bruno du Jura.