"... Oui écoute en ce moment je suis débordé, la rentrée de septembre ?!?! non pas vraiment, c'est la saison sèche et on arrête pas, la piscine, les barbecues, les criques, les parties de pêche à, droite à gauche et en plus, il faut trouver 5 mn pour aller bosser alors tu imagines si en plus je dois me coller au bureau pour faire la dernière partie du voyage au Brésil, c'est pas une vie .....
A mince, on nous écoute .... bon OK je m'y colle mais la prochaine fois tu reprends la plume, c'est ton job quand même les reportages en Guyane et puis tu sais super bien te cacher pour te retrouver au fond de nul part pour faire ton reporter ....."
Bon ben voilà on vient de remonter du parc lençois dos Maranjho et nous passons une dernière nuit à Sao Luis avant de reprendre un bus qui nous ramènera à Belem, dernière étape de notre trip au nord Brésil.
On va rentrer dans une phase plus cool et il faut le dire la présence des enfants et vision plus "soft" que ce que nous pratiquons habituellement en voyage, nous fera supprimer la visite prévue sur l'île de Marajo (ou île aux buffles) qui signifie "le bouclier de l'océan" en langue amérindienne et ce raison en raison de sa position vis à vis de la ville.
Mais revenons donc à Sao Luis où nous avons quitté la casa Frankie pour l'hôtel d'à côté qui bien que sans piscine fait preuve d'un charme inégalable. Pour le plaisir des yeux ....
Sur la base d'une décoration magnifique, nous évoluons dans une ancienne maison coloniale entièrement rénovée et très bien ventilée.
Tout a été fait pour le plaisir des yeux et le confort du voyageur, un pur bonheur avant de reprendre la route pour douze longues heures et enfin arriver au point final de notre voyage.
J'ai beaucoup aimé la salle de bain et nous y avons passé pas mal de temps. Quel plaisir après le sable des dunes la poussière du retour, la chaleur et la moiteur des lieux ....
On ne raconte toujours que les bons moments en voyage mais en fait tout se mérite et il faut souvent sortir de sa zone de confort, s’accommoder, s'adapter, composer pour ensuite apprécier encore plus les petits plaisirs de la vie ....
Après, il s'agit là d'un choix dans la façon de voyager, on peut aussi passer 15 jours au "Club Med" (je ne juge ni ne critique) mais là c'est pas notre trip alors on accepte l'inconfort pour mieux se régaler des choses simples qui nous ont tant manquées.
Et les enfants me direz vous ?!? ils suivent ... sinon ON LES ABANDONNE ou ON LES VEND ;-)))
Après une nuit de bus, nous voilà à Belem, c'est grouillant, plein de vie et d'activités, à peine arrivés à la gare routière, nous montons dans un taxi qui nous amène directement à notre hôtel en plein centre ville.
Sandra a fait les réservations quelques jours auparavant car il est très prisé en raison de sa position centrale et de sa piscine. C'est le havre de paix que nous avons choisi afin que chacun puisse récupérer à son rythme avant le retour sur Cayenne pour nous et pour les enfants un nouveau départ pour 4 semaines en métropole.
Les visites des centres d'intérêt de Belem vont s'enchaîner, quelquefois en amoureux, quelquefois avec les enfants, mais bon, l'hôtel offre piscine tranquillité, Internet en Wifi, ... et puis je crois qu'ils ont un peu leur dose. Le confort s'est quand même agréable et c'est un peu plus cool de se prélasser sur les transat au bord de la piscine plutôt que de marcher en pleine chaleur dans le centre ville ...
Mais bon, ils n'ont pas démérité, laissons les se reposer tandis que défilent sous vos yeux quelques uns des sites marquant de cette ville qui fut la capitale du commerce du caoutchouc et qui connu au XX° siècle un essor fulgurant avant de décliner tout doucement.
Une certaine fièvre immobilière s'est emparée de la ville où se côtoient dorénavant buildings à l'allure new yorkaise et maison coloniale pleines de couleurs.
Mais de nos ballades nous retiendrons en fait que la plupart des appartements sont vides, ils ont, semblent-ils fait l'objet d'une importante spéculation il y a une dizaine d'années de cela lorsque le PIB du Brésil était aux alentours de 7% Cependant depuis maintenant 5 ans l'économie s'est ralentie et les gens ont quitté Belem pour d'autres destinations, laissant une ville qui dans certains quartiers donne l'impression d'avoir été abandonnée.
Aujourd'hui cependant, Belem fait l'objet d'une revalorisation de son patrimoine architectural, ainsi les vieux entrepôts qui bordent le fleuve sont rénovés et aménagés en espace de loisirs tandis que les ancien palais aux façades décrépies retrouvent leur splendeur d'antan.
Mais il reste encore tant à faire dans la mesure où la richesse architecturale de la ville est importante.
Une simple entrée est matière à surprendre, il suffit de faire quelques pas pour découvrir un patio agréablement ombragé et magnifiquement fleuri.
La ville regorge de trésors et de surprises qu'il faut savoir aller chercher et découvrir car ils ne se donnent pas à ceux qui se cantonnent aux lieux touristiques bien balisés.
Nous prendrons d'ailleurs plaisir à suivre les rails de l'ancien tramway qui sillonnant un quartier en total abandon nous amènera tout doucement au port de pêche puis au .mercado ver-o-peso.
Nous y ferons d'étonnantes rencontres mais je vous laisse apprécier en images nos pérégrinations.
Le Ver-o-peso, où le plaisir de retrouver un "vrai" marché avec ses bruits, ses odeurs, ses couleurs, tout ce qui fait qu'il y a de la vie ...
... bien loin des marchés français totalement aseptisés et écrasés par les règles européennes.
Ici on trouvera de tout, à manger à boire, à grignoter, de quoi acheter des cadeaux pour les copains, . . .
De l'utile, de l'agréable, du superflu, . . . mais surtout dans un joyeux bordel avec de la joie et de la vie.
Un peu plus loin, le marché municipal, séparé du 1° marché par une rue. Ici se vend la viande, dans le strict respect des règles d'hygiène et de conservation en vigueur dans la galaxie ;-))))))
Moi j'adore les vitrines réfrigérées surtout qu'il fait minimum 35 °C.
Nombreux sont les endroits que nous visiterons, découvrant le musée des gemmes de Para, la cathédrale de Sé, le fort du château, le parc Emilo Goeldi et bien d'autres encore qui mériteraient que nous vous montrions mille et une photographies.
Je préfère finir en musique avec cette photo de l'opéra de Belem qui n'a rien a envier à celui de Manaus. Vestige des temps coloniaux, le teatro da paz fut construit à la fin du XIX° siècle et qui pouvait accueillir à l'époque 1 100 personnes pour une ville qui comptait moins de 50 000 habitants !!
Un grand merci et un clin d'oeil à notre jeune guide du moment qui se fit un plaisir de réaliser la visite en anglais et en portugais, prenant un véritable plaisir à discourir dans la langue de Shakespeare. Ce fut du pur bonheur ....
Notre ballade dans la ville durera 5 jours pour le bonheur des petits et des grands . . .
Mais bientôt il nous faudra rentrer à la maison, notre "home sweet home" que ceux que nous n'avons pas encore convaincu ou qui ne sont pas encore venus nous voir, associent encore à un enfer vert ...
A très bientôt les amis, une page se tourne, mais déjà nous avons commencé un nouveau chapitre. Avides de nouvelles aventures et de terres lointaines, 2016 nous verra retourner au Suriname tandis que 2017 devrait nous voir partir vers la Colombie et l’Équateur.
Une certaine fièvre immobilière s'est emparée de la ville où se côtoient dorénavant buildings à l'allure new yorkaise et maison coloniale pleines de couleurs.
Mais de nos ballades nous retiendrons en fait que la plupart des appartements sont vides, ils ont, semblent-ils fait l'objet d'une importante spéculation il y a une dizaine d'années de cela lorsque le PIB du Brésil était aux alentours de 7% Cependant depuis maintenant 5 ans l'économie s'est ralentie et les gens ont quitté Belem pour d'autres destinations, laissant une ville qui dans certains quartiers donne l'impression d'avoir été abandonnée.
Aujourd'hui cependant, Belem fait l'objet d'une revalorisation de son patrimoine architectural, ainsi les vieux entrepôts qui bordent le fleuve sont rénovés et aménagés en espace de loisirs tandis que les ancien palais aux façades décrépies retrouvent leur splendeur d'antan.
Mais il reste encore tant à faire dans la mesure où la richesse architecturale de la ville est importante.
Une simple entrée est matière à surprendre, il suffit de faire quelques pas pour découvrir un patio agréablement ombragé et magnifiquement fleuri.
La ville regorge de trésors et de surprises qu'il faut savoir aller chercher et découvrir car ils ne se donnent pas à ceux qui se cantonnent aux lieux touristiques bien balisés.
Nous prendrons d'ailleurs plaisir à suivre les rails de l'ancien tramway qui sillonnant un quartier en total abandon nous amènera tout doucement au port de pêche puis au .mercado ver-o-peso.
Nous y ferons d'étonnantes rencontres mais je vous laisse apprécier en images nos pérégrinations.
Bien que normalement forts sympathiques les locaux ne nous regardent pas d'un très bon œil dans ce quartier ;-)
Le port de pêche en début d’après midi, le poisson est vendu et les hommes se reposent avant de reprendre la mer et faire leur dur labeur.
Version "black & white" pour un autre rendu temporel . . . .
Le Ver-o-peso, où le plaisir de retrouver un "vrai" marché avec ses bruits, ses odeurs, ses couleurs, tout ce qui fait qu'il y a de la vie ...
... bien loin des marchés français totalement aseptisés et écrasés par les règles européennes.
Ici on trouvera de tout, à manger à boire, à grignoter, de quoi acheter des cadeaux pour les copains, . . .
De l'utile, de l'agréable, du superflu, . . . mais surtout dans un joyeux bordel avec de la joie et de la vie.
Un peu plus loin, le marché municipal, séparé du 1° marché par une rue. Ici se vend la viande, dans le strict respect des règles d'hygiène et de conservation en vigueur dans la galaxie ;-))))))
Moi j'adore les vitrines réfrigérées surtout qu'il fait minimum 35 °C.
Nombreux sont les endroits que nous visiterons, découvrant le musée des gemmes de Para, la cathédrale de Sé, le fort du château, le parc Emilo Goeldi et bien d'autres encore qui mériteraient que nous vous montrions mille et une photographies.
Je préfère finir en musique avec cette photo de l'opéra de Belem qui n'a rien a envier à celui de Manaus. Vestige des temps coloniaux, le teatro da paz fut construit à la fin du XIX° siècle et qui pouvait accueillir à l'époque 1 100 personnes pour une ville qui comptait moins de 50 000 habitants !!
Un grand merci et un clin d'oeil à notre jeune guide du moment qui se fit un plaisir de réaliser la visite en anglais et en portugais, prenant un véritable plaisir à discourir dans la langue de Shakespeare. Ce fut du pur bonheur ....
Notre ballade dans la ville durera 5 jours pour le bonheur des petits et des grands . . .
Mais bientôt il nous faudra rentrer à la maison, notre "home sweet home" que ceux que nous n'avons pas encore convaincu ou qui ne sont pas encore venus nous voir, associent encore à un enfer vert ...
Elle est pas magnifique ma princesse ? ! ? !?
A très bientôt les amis, une page se tourne, mais déjà nous avons commencé un nouveau chapitre. Avides de nouvelles aventures et de terres lointaines, 2016 nous verra retourner au Suriname tandis que 2017 devrait nous voir partir vers la Colombie et l’Équateur.
On vous embrasse . . . . .
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