Bon et bien une fois n'est pas coutume, ce n'est pas Elisa qui prend la plume pour cet article, c'est moi. Non pas par souci d'affirmation mais parce que cette fois là voilà, je suis parti tout seul en voyage.
Il faut bien reconnaitre que jusqu'alors cela ne m'était jamais arrivé, oui mais voilà, les enfants sont rentrés en métropole et Sandra ne pouvait pas avoir de vacances cet été, il a donc fallu trouver quelque chose à faire, sachant que je n'allais pas rester à la maison pendant un mois. J'ai donc fait le choix de partitionner mes vacances en 3 blocs. Pour le premier, j'ai réalisé la remontée du fleuve Maroni durant une semaine (voir mon précédent article), pour le second, j'ai choisi d'aller visiter durant 2 semaines la Colombie en solo et en précurseur avec la ferme intention de revenir avec la Princesse. Et enfin la troisième partie de mes vacances se fera au travers d'une expédition de deux semaines encore sur le fleuve Maroni au sein du Parc Amazonien de Guyane, mais ça c'est une autre histoire . . . .
Pour les mauvaises langues, oui en effet j'ai beaucoup de vacances ;-) mais c'est surement parce que je travaille beaucoup . . .
Pour faire simple, la Colombie, c'est grand et partiellement touristique donc, pour ceux qui me connaissent bien, hors de question d'aller me coller avec les touristes américains sur la cote atlantique. J'avais une nette préférence pour certains sites archéologiques restés inaccessibles durant des décennies car situés dans des zones sous le contrôle des FARC au sud du pays (Tierradentro, San Augustin et désert de Tatacoa) donc j'ai écouté mes envies, c'est bon pour la santé parait-il . . .
Vite fait, je glisse une carte simpliste de mon aventure avec les principaux points de passage. Comme je ne suis ni Bill GATES ni Steeve JOBS, je vous demanderai d'éviter les remarques désobligeantes sur le résultat obtenu . . .
J'ai donc fait le choix d’atterrir à Bogotá et de descendre vers le sud en direction de l’Équateur sans toutefois traverser la frontière (question de temps) avant de bifurquer vers l'ouest puis de remonter tout doucement vers mon point de départ. Je disposais pour ce faire de 12 jours, sachant, qu'étant obligé de faire une escale par Aruba j'avais choisi de passer 2 jours à découvrir l'île.
Vite fait, je glisse une carte simpliste de mon aventure avec les principaux points de passage. Comme je ne suis ni Bill GATES ni Steeve JOBS, je vous demanderai d'éviter les remarques désobligeantes sur le résultat obtenu . . .
J'ai donc fait le choix d’atterrir à Bogotá et de descendre vers le sud en direction de l’Équateur sans toutefois traverser la frontière (question de temps) avant de bifurquer vers l'ouest puis de remonter tout doucement vers mon point de départ. Je disposais pour ce faire de 12 jours, sachant, qu'étant obligé de faire une escale par Aruba j'avais choisi de passer 2 jours à découvrir l'île.
Bon mais assez parlé, place aux photos avec tout d'abord du farniente et de la récupération sur le sable blanc de la "happy island"
D'ailleurs si vous savez pas que c'est une île où on est heureux, ils vous l'écrivent sur la plaque d'immatriculation des voitures.
Bon mais pour faire bref (et être honnête) quitte à faire une escale, autant y passer 2 jours pour découvrir l'île, savoir ce qu'elle a à offrir et vous donner mon avis sur la question sachant que vous pouvez absolument en faire ce que vous voulez, ces propos n'engagent que moi et sont réalisés en fonction de mes centres d'intérêt propres.
Mon ressenti:
Il y fait chaud et c'est venté. C'est cher et on paie en dollars US même si ils ont une monnaie propre (florins). C'est un cailloux pelé sur lequel on a créé du tourisme de luxe pour les touristes américains, vénézuéliens (un peu moins en ce moment) et colombiens.
Certes la plage a un peu (beaucoup) des allures paradisiaques comparativement à la Guyane . . . |
C'est aussi un point d'ancrage pour les énormes bateaux de croisière qui sillonnent les Caraïbes, ils font une escale à cet endroit là et lâchent leur flot de jambonneaux couleur "vanille-fraise" à l'assaut des magasins de luxe s'alignant les uns à côté des autres en face du port.
Bon allez STOP, c'est vrai que c'est ça mais vous me connaissez assez pour savoir que je suis allé chercher autre choses ... et que bien sur je l'ai trouvé ;-) la preuve . . .
Je suis donc resté deux jours à Aruba et je me suis intéressé à la partie nord de l'île qui reste la plus sauvage, peut être d'autres choses auraient mérité d’être visitées toutefois, j'avais fait l'erreur de ne pas prendre une location de voiture et donc j'ai perdu en indépendance, ce qui au demeurant n'est pas dramatique, je me suis promené à vélo (vestige de l'époque coloniale hollandaise et ça permet de voir de jolis paysages tout en transpirant grandement ;-)
En fait, à part quelques paysages dont il convient de profiter grandement, pas grand chose de plus, donc je me suis un peu éclaté côté photos et j'ai profité de la piscine de mon hôtel, c'était un peu les deux jours de récupération avant d'attaquer les choses sérieuses.
Je me suis fait aussi de nouveaux amis dont ce charmant pélican qui pas effrayé pour deux sous a accepté que je le photographie sous toutes les coutures avant de continuer mon périple à vélo.
Me voilà donc dans l'avion et j'en profite pour faire un "selfie" parce que il faut être clair, quand on voyage tout seul, on n'a pas beaucoup de photos de soi.
C'est parti, direction Bogotá, la capitale de la Colombie, qui sera mon point d'entrée et de sortie de ce pays, je suis comme un fou, je dois bien le reconnaitre et je trépigne en attendant d'être libéré des formalités douanières qui vont durer plus de 2h30, non pas en raison de ma tête de bandit mais parce qu'à Bogotá arrivent à cette période pas mal de touristes mais aussi beaucoup de colombiens en exil qui viennent voir leurs familles
Soyons clairs, cette remarque s'applique à TOUTE la Colombie (du moins celle que j'ai visitée), sachant que je ne parle quasiment pas espagnol, que j'ai voyagé tout seul et que je n'ai rencontré aucun problème pour me déplacer, manger, trouver un hôtel, visiter les différents endroits comme j'avais prévu de le faire, ou encore prendre toute sorte de moyen de locomotion.
Je ne parle même pas de la sécurité, ce serait insulter les colombiens que de mettre ce thème sur le tapis comme le font sans arrêt nos médias occidentaux . . .
Beaucoup de groupes musicaux de rue qui ont toute l'attention du public |
J'avais choisi de prendre un hôtel sympa en plein dans le centre ville afin de profiter totalement de la vie trépidante de la capitale, et j'ai découvert que la rue est ici un espace d'expression, de loisirs mais aussi pour certains de vie, car même si le niveau de vie est bas pour nous occidentaux, certains n'ont pas d'autre choix que de vivre sur les trottoirs.
Mais on dort aussi au milieu de la foule qui circule en toute indifférence |
On joue aux échecs sur des tables de camping |
Première rencontre avec ce que je suis venu chercher dans ce pays la culture colombienne et pré-colombienne, la visite du "museo del oro" qui est des musées phare de Bogotá. Un seul "hic", j'ai certes fait quelques photos mais la gestion du reflet des vitres de protection n'est pas évidente ! Et puis c'est vrai que le rendu n'est pas le même qu'en direct mais ça ...
Corne d'alerte décorative |
Masque funéraire |
Statuette |
Objet décoratif retrouvé dans un tombeau |
Plutôt que de vous tenir de grands discours sur la fabrication de ces objets et les différentes techniques de création, je préfère vous laisser admirer ces ouvrages, en sachant que vous pouvez les agrandir en cliquant dessus.
Étape suivante, la visite de l'église du Cerro de Montserrate qui bénéficie d'un emplacement fabuleux puisque cet édifice surplombe la ville de Bogotá, c'est d'ailleurs cet atout majeur qui fait d'elle un site très visité et qu'on y trouve (particulièrement le WE) beaucoup de joggers qui viennent se faire les mollets sur les longues séries d'escalier qui faute de mener au 7° ciel permettent au moins de se rapprocher de celui des croyants.
Une vue époustouflante sur la capitale colombienne |
Le chemin menant à l'église reproduit un certain nombre de statues permettant de se remémorer le chemin de croix du Christ.
Mais cette ville regorge de merveilles et me voilà repartant vers de nouvelles découvertes. Je décide donc de filer vers la Candelaria merveilleusement animée et truffée de sites majeurs. C'est le barrio colonial de Bogotá, elle comporte de nombreux édifices de plus de 300 ans.
On attaque donc par la Plaza de Bolivar, lieu de rendez vous incontestable, entourée de nombreux bâtiments officiels mais aussi banques, musées, dont le FABULEUX musée BOTERO (mais j'y reviendrai tout à l'heure).
Quelques rues de ce magnifique quartier fortement animé de jour comme de nuit bien qu'il est à noter qu'il revêt toutefois un caractère moins rassurant une fois la nuit tombée, mais il s'agit véritablement d'une impression totalement en lien avec la pauvreté omniprésente et d'autant plus lorsque les SDF s'installent à même le trottoir pour dormir.
Un petit aparté donc sur le musée BOTERO dans lequel je n'ai pas pris de photos, je crois qu'elle n'était pas autorisées ou bien surpris par ma rencontre avec le peintre, j'en ai oublié d'immortaliser les lieux et les œuvres.
De mes faibles connaissances, BOTERO était un peintre qui peignait des grosses et des gros, habillés ou nus d'ailleurs avec un certain style décalé. Ayant pu approcher ces œuvres, je dirai juste mais pas que . . . en effet, j'ai découvert, une finesse de trait, une justesse du rendu qui m'ont complètement subjugué. Je ne suis pas spécialement artiste dans l'âme mais si comme moi, vous êtes sceptique et bien tentez votre chance, faite un crochet dans ce musée, peut être que vous aussi vous aurez une certaine révélation.
Mes pérégrinations me mènent ensuite jusqu'à l'église - musée de Santa Clara qui est pour moi l'une des plus richement décorée de Bogota, je vous laisse admirer cet édifice.
148 peintures et sculptures de saints ornent ses murs, . . .
Un mobile immense placé en son centre m'a donné l'idée de sortir un peu des sentiers battus de la photo touristique, je vous en donne le résultat. Moi j'aime bien ;-)
Mais le temps, file et déjà il faut envisager de partir vers le 1° site de mon aventure. Toutefois, je prends le temps d'aller visiter le musée national de Colombie, ce que je ne regretterai pas au regard de la richesse de ce qui est présenté. Les objets regroupés sont un peu hétéroclites, mais ils attirent l’œil et aiguisent l'esprit. Pour le plaisir une ou deux photos des lieux.
Un magnifique masque dont l'usage m'est resté inconnu dans la mesure où au musée national, les explications se font uniquement en espagnol. Mon niveau avoisinant le néant absolu (j'ai fait allemand en 2° langue !!) il restera pour moi un mystère, mais je dois avouer que je vis assez bien avec cet inconnu dans ma mémoire.
Allez trêve de blabla, il est temps de partir et quand on est en Amérique du sud il n'y a pas 1001 façons de voyager, la vraie, celle du peuple c'est le bus. Des fois de luxe, des fois moins mais ça c'est pour plus tard, ce jour là, je pète dans la soie .
Ah oui j'allais oublier de vous dire vers où je m'en vais, destination le "desierto de la Tatacoa", un endroit enchanteur dans lequel j'aurai aimé passer plus de temps, mais cette remarque est en fait quasiment valable pour tous les endroits (ou presque) où je me suis arrêté durant ce voyage.
Pour l'anecdote, je me suis fait déposer au terminal des bus de Bogota et ensuite avec un espagnol inexistant, je me suis débrouillé pour aller jusqu'à Neiva, puis à la Villavieja avant de pouvoir me poser dans le désert. Et bien croyez le si vous le voulez, ça c'est fait les doigts dans le nez et vous savez pourquoi ?
Parce que les colombiens sont des gens géniaux et aidants toujours prêts à rendre service et qu'ils m'ont pris en charge à tour de rôle, se passant les consignes les uns aux autres pour que "le francese" arrive à destination, en un mot GÉNIAL ....
La première chose qui s'impose à vous lorsque vous arrivez en bordure du désert c'est cette vision de l'immensité avec le bruit du vent qui mène un combat permanent contre la terre. De façon amusante, le désert est en contrebas, creusé dans la terre, vous le surplombez et il vous attend pour mieux vous absorber et qu'au détour de ces somptueuses formations vous ne fassiez plus qu'un avec lui, oubliant la civilisation au point de vous promener durant des heures, de vous assoir et d'observer la nature, envahi par le calme qui s'offre à vous.
Comme j'étais tout seul dans ce grand désert surtout le matin vers 5h30, car en fait les touristes que j'ai pu croiser ne se décident à arpenter les lieux qu'avec un guide (totalement inutile) et pas avant 8h30, cela m'a permis d'avoir mon désert pour moi tout seul.
Du coup, j'ai innové en matière de "selfie" et je trouve que le résultat est pas mal . . .
Je vous laisse ensuite profiter de quelques photos des lieux que j'ai pu prendre en bénéficiant des variations de lumière qui ont pu s'opérer entre 5h30 et 9h00.
Désert gris ou désert rouge, je garde un souvenir magique de cet endroit qui même si c'est un désert est loin d'être désertique aussi bien en terme de flore que de faune.
Assez content d'avoir eu la patience d'attendre pour "voler" cet instant magique |
Bon mais cet article s'allonge et je ne suis pas encore à la moitié de mon périple alors pour faire durer le plaisir et surtout que vous ne vous lassiez pas trop de toutes ces photos, je vais partitionner mon aventure.
Il faudra donc faire preuve d'un peu de patience pour connaître la suite de ce trip colombien.
A plus tard . . . |
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