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jeudi 18 avril 2019

Une Aventure incroyable dans le sud de l'arc caribéen


         Oui je sais, je fais un blocage sur cette photo, mais bon ne m'en voulez pas, elle reste, pour le photographe amateur que je suis, une belle réussite au regard des conditions météorologiques et de la situation. En plus, croiser un cachalot dans les eaux du canal qui relie St. Vincent à Ste. Lucie n'est pas particulièrement courant, d'autant moins, lorsque ce dernier accepte de nager un temps à côté du catamaran avant de plonger alors que tous les réglages sont bons !!

Remerciement à Gérard FAYET pour les légères retouches artistiques

Bon allez, trêve de blabla, cette fois ci c'est moi qui prend le clavier et qui ne vais pas le lâcher. Pas de chien 2.0 ou je ne sais quel journaliste en herbe (cf les articles précédents). Cette aventure nous l'avons vécue ensemble entre hommes avec Quentin, c'était un plaisir que nous voulions nous faire ensemble tandis que Iouna allait visiter Rome et que la Princesse s'enfermait dans son château avec ses gardes du corps profitant du calme et du farniente des vacances.
se reposer . . .


L'objectif était de se reposer, passer du temps ensemble, faire du bateau, de la plongée, découvrir des endroits magnifiques et revenir avec de belles photos car nous aurions des journées entières pour nous faire plaisir.

Pour vous situer les choses, nous avons réalisé ce périple de 9 jours au début du mois de Mars, moment relativement calme en termes touristiques et assez plaisant au niveau météo car le beau temps est normalement en train de se mettre en place sur la zone. En la matière nous aurons eu au final beaucoup de chances car il aura fait beau durant la totalité de ce périple.





































Le départ se fait donc le 1° mars à l'aube depuis la marina du Marin au sud de la Martinique avec pour objectif de la journée d'atteindre le sud de l'île de Ste Lucie et plus particulièrement les pitons.
Le lendemain, direction St. Vincent que nous dépasserons pour atteindre à Almiral Bay à Bequia (prononcer "beck way"  ça fait plus classe 😀😀😀). 
Arrivés là nous sommes dans l'une des zones les plus jolies de la caraïbe, elle reste relativement peu fréquentée (bien que cela soit en constante augmentation car le trajet pour y aller n'est pas évident).
A partir de là, nous allons aller d'île en île, de "moustik island" à "canouan" puis les "Tobago Cays" avec "Sandy island" ou encore "morpion island" avant d'arriver à l’extrême sud de notre aventure et de remonter tranquillement vers la Martinique.
==> En bleu est indiquée la descente et en jaune, la remontée.

 























On lève les voiles, c'est parti pour 9 jours de bonheur, à bord d'un magnifique catamaran de 14 mètres, un LAGOON 42 qui est sorti du chantier naval il y a 4 mois de cela. Une pure merveille, même pour moi qui ne suis pas marin mais qui ai su largement apprécier tout le confort d'un voilier de luxe 😄





Nous voilà au pied des pitons au sud de Ste. Lucie, ça fait drôle de découvrir des paysages depuis la mer lorsqu'en tant que "routard" on a toujours l'habitude d'avoir les deux pieds sur terre.

En même temps, le moment d'extase passé on saute dans nos maillots et on file à l'eau une fois que le bateau est au mouillage.


Difficile de résister au plaisir d'enfiler son masque et ses palmes pour aller voir les fonds marins . . .

Nous ne sommes pas les seuls à faire la descente


Oui mais voilà, la route est longue pour rejoindre les Grenadines et il nous reste encore de longues heures de navigation donc aujourd'hui nous nous levons à 5H00, pas facile surtout quand on est en vacances ! mais en même temps, il nous faut traverser le canal qui se trouve entre Ste Lucie et St. Vincent avant de longer cette dernière puis ensuite traverser le canal de Bequia pour finalement se poser au sud de l'île à "amiral bay".



Nous serons à ce moment là, aux portes des Grenadines, la descente sera alors quasi terminée . . .







 


Ce faisant, nous longerons un endroit particulier proche de Bequia qui attirera mon attention et d'autant plus après mon retour, lorsque je me serai renseigné sur ces lieux qui semblent plus ou moins à l'abandon.
J'en profite donc pour faire un aparté sur ce sujet:  Moonhole, "le paradis perdu".

"À la fin des années 1950, un jeune couple américain, Tom et Gladdie Johnston, a pris sa retraite d’une entreprise de publicité et a décidé de tout plaquer et de vivre à Bequia, un paradis de sable calme dépourvu d’hôtels de chaîne, éclipsée par sa voisine du sud, Moustique, qui est l’île d’escapade préférée de la royauté et des rockstars.
 Ils ont pris une petite auberge de 9 chambres appelée Sunny Caribbee Hotel et se sont liés d’amitié avec une famille locale de l’île qui possédait l’extrémité ouest inhabitée de Bequia. Désireux de découvrir plus de leur nouvelle île de vie, ils ont répondu à l’invitation de la famille pour visiter une formation de voûte géologique étrange connue sous le nom Moonhole. À l’époque, l’extrémité de l’île était accessible seulement en randonnée aquatique le long du bas de la falaise.
Ils ont commencé à pique-niquer et à camper sur place, et c’est rapidement devenu l’endroit préféré du couple sur l’île. Dans les années 1960, ils ont fini par acheter l’ensemble des 30 acres sur un coup de tête et ont commencé à construire une maison sous l’arche naturelle de roche volcanique, en collaboration avec des maçons locaux d’un village voisin qui participaient à la vie quotidienne en apportant de la nourriture et des fournitures.
 Dans les premiers temps, les Johnston ont vécu parmi les roches de Moonhole dans un état proche de la Famille Robinson. Il n’y avait pas grand chose sous le toit volcanique naturel, « la fin de leur lit se posait dangereusement sur le bord au-dessus de l’eau et il n’y avait rien pour vous empêcher de tomber de la cuisine », se souvient Gladdie Johnston.

Le fait que Tom avait zéro formation formelle en tant qu’architecte ne l’arrête pas, il crée progressivement sa mini île citadelle de pièces ouvertes aux éléments et reliées par des escaliers tournant sur plusieurs niveaux au-dessus de la mer. Tout a été construit sur sa philosophie : « une maison ne doit pas être conçue pour être regardée, mais conçue de sorte que ses occupants puissent regarder vers l’extérieur et vivre à l’extérieur, apprécier le monde ».
Une des plus grandes chambres de la maison a été nommée la Chambre des baleines, parce que quand vous vous réveillez le matin, sans lever la tête de l’oreiller, vous pouvez voir les baleines jaillissant dans la mer au loin.
 Sans puits ou électricité, ils ont recueilli l’eau de pluie à partir de ce qu’on appelle les toits et l’ont stockée dans des citernes pour le bain et le lavage. Les planchers ne sont pas de niveau, les fenêtres géantes sans verre et la plupart des chambres n’ont pas eu assez de murs pour être considérées comme de vraies chambres, assemblées autour d’un arbre ou dans un coin de la roche de l’île. Quand le secrétaire du gouvernement local est venu à la maison des Johnston pour mesurer leur nouvelle habitation à des fins fiscales, « il ne pouvait pas dire exactement où la nature libre d’impôt prenait fin et où les intérieurs imposables commençaient ».
 Mais une chose est sûre, les Johnston ont trouvé le paradis.

Quand ils ont commencé à inviter des amis et des parents à leur nouveau domicile, en les divertissant avec la barre fabriquée à partir de l’os d’une mâchoire récupérée sur une baleine à bosse, les visiteurs ont immédiatement été séduits par le style de vie à la Robinson Crusoe que le couple avait créé pour eux-mêmes… et ils le voulaient aussi. C’est peut-être à partir de là que le paradis des Johnston a commencé à perdre son chemin.
La maison Moonhole avait attiré l’attention du monde extérieur, avec des publications dans le New York Times et le National Geographic. Les chercheurs de paradis, insistants, ont exhorté Tom de construire des maisons pour eux, et très rapidement. L’ancien homme qui n’avait « jamais mis ensemble quelque chose de plus substantiel qu’un sandwich » était maintenant un architecte très demandé sur l’île de Bequia. Il a accepté de construire leurs maisons et en 1964, Tom et Gladdie ont fondé la Moonhole Company Limited, visant à développer la propriété Moonhole qu’avec ce qu’il a appelé un « les gens qui préservent » comme les écrivains, les artistes, les amis et les gens un peu à part. Pendant plus de trente ans, il a construit seize autres maisons, une intendance, un bureau, des quartiers pour le personnel de Moonhole et une galerie où la communauté pouvait se rassembler tous les dimanches. Mais l’élargissement ne signifie pas se débarrasser de ses valeurs écologiques strictes…"

 Si cet article vous intéresse, vous pouvez retrouver la suite ainsi que les photos qui l'accompagnent à l'adresse ci-dessous, sinon passer votre chemin . . .
https://maison-monde.com/paradis-perdu-moonhole/































Terre !  enfin . . . .

Les copains descendus sur un voilier nous ont rejoint, il est temps de se poser et de profiter d'une mer calme après des heures être secoués par une mer pas toujours très calme.






Le temps s'arrête, nous découvrons un autre monde . . .


Il est temps de joindre l'utile à l'agréable, la baie est peu profonde, la mer limpide et les oursins omniprésents . . . CQFD

On s'équipe et on plonge parce que ce soir à l'apéro c'est oursinade, il faut dignement fêter notre arrivée. Contrairement aux locaux, nous ne sommes pas autorisés à plonger avec les bouteilles, on s'en fout on a du temps 😃





Au petit matin, descente à terre, on fait quelques courses et on observe cette nouvelle douceur de vivre du bout du monde que nous croyons connaitre sur notre île mais qui est ici tout autre.

Un "bœuf improvisé" avec un tonneau et des boites de conserve, tout le rythme des caraïbes




















  La matinée est vite passée, nous décidons de repartir pour aller quelques îles plus loin sur "Petit Nevis island" qui est un endroit connu pour avoir servi durant des années de base aux baleiniers pour extraire l'huile en faisant bouillir d'énormes morceaux de baleines.


Élément caractéristique de cette île, ses rivages sont entièrement constitués d'os de baleines polis par le ressac de la mer.



Pour vous faire rire, "Petit Navis island" est à vendre et si vous êtes curieux de ce genre de chose, vous pouvez suivre ce lien, il donne envie de rêver ou bien . . . d'investir 😃
https://www.privateislandsonline.com/search?availability=sale




 Nous y passons quelques heures et y prenons notre déjeuner avant de repartir faire du cabotage entre les différentes îles qui parsèment le secteur et ce pour au final rejoindre "Moustik island", l'île des milliardaires où nous nous régalerons de langoustes fraichement attrapées à un prix défiant toute concurrence de 10€/Kg ! !







La circulation dans entre les îles est loin d'être de tout repos que ce soit pour les plaisanciers comme pour les professionnels, les courants sont forts et quelquefois imprévisibles.


Le mouillage génère quelquefois quelques frayeurs (même si cela ne sera pas notre cas) car les cayes sont présentent en de nombreux endroits et on a vite fait de se retrouver coincé !!




         Même si le beau temps a été au rendez vous, on n'a pas toujours pu éviter quelques grains, le ciel s'assombrissant à une rapidité affolante, la mer grossissant et ce pour nous rappeler que même si nous avons un gros bateau, il convient de rester humbles.





Mais heureusement le beau temps revient toujours et nous permet de profiter de nos vacances


Voilà enfin le clou du spectacle, notre but ultime, le lieu d'où ensuite il faudra partir pour rentrer. Semble-t-il, digne des plus belles destinations de plages et de mer dans le monde (personnellement, je n'ai pas fait les Bahamas ou La Polynésie française donc, je m'abstiens de comparer . . .)
 ==> Les Tobago Cays

Nous nous poserons au mouillage au sein de la "Turtle watching Reserve" pour passer deux jours de rêve, coincés entre Baradal, petit rameau et Jamesby.
De belles séances en apnée prés de barrière de corail ponctuées de nombreuses rencontres avec des requins dormeurs, des raies et des tortues petites et grandes qui nous feront le plaisir de jouer avec nous durant de longs moments.



Nous avions la chance d'avoir une "GoPro" mais hélas nous ne sommes pas avec Quentin des pros de la chose.



Toutefois, on a fait un petit film de nos exploits (!) sous marin afin de vous montrer au combien le monde marin était riche de diversité dans ces eaux.





"Sandy Island"


Le circuit entre les îles continue et au final nous continuons à descendre plus au sud afin de visiter deux îles magnifiques, les langues de sable au milieu de nul part.


Des visions paradisiaques aussi bien au dessus qu'au dessous de la surface.






"Morpion Island"

Au final nous descendrons jusqu'à "Carriacou Island" très bas au sud, presque jusqu'à Grenade et bien au delà de la destination finale prévue, certes plus de mer et de trajet mais pas de regret, des moments inoubliables qui nous laissent la tête dans les nuages et les yeux perdus vers l'horizon.



Une Aventure inoubliable et incroyable que je ne saurai que trop vous conseiller. Certes c'est loin, c'est long, il y a des jours où la mer est agitée, on dort dans un bateau, on n'est pas comme à la maison mais . . .

. . . quelquefois, il faut savoir sortir de sa zone de confort (en l'occurrence là ça va, on s'est pas trop fait mal 😂😂) pour découvrir des choses qui il faut bien le dire vous donne quelquefois envie de tout laisser tomber et de vivre autrement ...



Sur ces bonnes paroles pleine de philosophie de vacancier, il faut bien le dire, lorsqu'on est rentré en Martinique et qu'on a eu amarré le bateau à quai, le lendemain on est retourné au boulot !!!




Quand le soleil revient après la grosse mer . . .
Rappelez vous, pour profitez vraiment des photos dans leur qualité originale, cliquez dessus.
Elles sont exempts de droits mais SVP si vous les diffusez n'omettez pas de dire où vous les avez prises, legangdesparesseux vous en remercie.

lundi 1 avril 2019

Une rando dans un lieu mythique de la Martinique: la montagne pelée

Ce matin, j'ai failli me faire avoir, . . .

J'étais tranquillement en train de me prélasser sur mon dodo surveillant la terrasse et le jardin, il était à peine 5h30, lorsque je vois l'Homme sortir sans bruit vêtu de sa tenue pour aller crapahuter par monts et par vaux.
Il a encore ses tongues et le temps qu'il tourne le dos, je vois juste posé sur le sac à dos dans lequel est déjà rangé l'appareil photo, le guide du routard ouvert à la page de "la montagne pelée".

C'est bon, j'ai compris, il n'est pas d'astreinte, il file en douce se faire une rando avec son pote Gilou. Heureusement, le temps qu'il mette ses chaussures de trail, je descends vers la route et un petit coup de klaxon me prévient de l'arrivée de son acolyte.
Ni une ni deux, comme celui-ci n'a pas encore les yeux ouverts, je saute dans le coffre de la voiture, ouf ! !  voilà déjà l'Homme qui arrive . . .

Personne n'a rien vu, ce qui me permet de me faire discret et de jeter un coup d’œil via mon smartphone sur ce qu'on dit sur le Net, concernant cette nouvelle aventure.

Et oui, depuis que j'ai pris le relais de ma mère je me suis mis aux nouvelles technologies, je suis un chien 2 . 0 moaaaa !!!
 
Vous pouvez voir que je porte deux colliers et deux médailles ! et c'est comme ça, c'est la Famille, on n'oublie rien . . .
Concernant la montagne pelée, j'ai lu quelques trucs sur le Net mais avec les cahots de la route, c'est pas facile, à chaque fois que je mets des coups de truffe sur l'écran !

"La montagne Pelée est un volcan actif situé dans le Nord de la Martinique. Avec 1 397 mètres d'altitude, elle constitue le point culminant de cette île. D'un diamètre de onze à quinze kilomètres, la montagne occupe une superficie de 120 km2. Il s'agit d'un stratovolcan présentant un dôme de lave en son centre. 
La montagne est notamment connue pour son éruption de 1902 qui a entraîné la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds et au cours de laquelle près de 30 000 personnes sont mortes. Cette éruption a servi à caractériser le type éruptif péléen tirant son nom du volcan. 
 Depuis cette éruption, le volcan conserve une activité soutenue, ce qui attise la curiosité de nombreux scientifiques. L'activité volcanologique du site est étudiée par de nombreux scientifiques tant d'Europe que des États-Unis. 
 
La dernière éruption en date est celle de 1929-1932. Elle n'a pas fait de victime grâce aux évacuations de populations. C'est à la suite de cette éruption que la montagne Pelée a acquis sa forme actuelle avec une caldeira bien dessinée. 


 La montagne Pelée peut être parcourue sur des sentiers aménagés sur certains tronçons. Deux itinéraires accèdent au sommet, dont le cratère est également entouré de sentiers. La randonnée offerte est rude en raison d'une dénivellation très forte, voire extrême en certains endroits. L’ascension débute dans un climat chaud et très ensoleillé, et se termine dans un environnement froid, venteux et presque toujours brumeux. La difficulté des sentiers tient aussi au fait que, dans de longs passages pentus, l'ascension se fait sur des amas pierreux. 


Lors de l'ascension du cratère, l'itinéraire tient de l'escalade. Du fait qu'il n'existe aucun ravitaillement au sommet, après le premier refuge, accessible par la route, la randonnée se fait en autonomie complète".

Bon OK mes infos viennent de Wiki tralala, mais bon c'est toujours ça de pris et en plus depuis le temps qu'on se fend pour vous apporter un minimum de culture, j'espère qu'il en restera bien quelque chose 😂😂

Il est quand même bon de préciser que cet endroit de la Martinique a la fâcheuse tendance à être tout le temps humide, que c'est plein de rochers et de racines et que donc c'est super casse gueule, d'autant plus quand plutôt que de le faire tranquillement en marchant vous courez comme un débile dans le but d'arriver le plus vite possible au sommet, et ça, c'est la triste réalité de cette balade et quand en plus vous essayez de prendre des photos, . . .  heureusement, j'ai quatre pattes moi, alors en avant pour l'Aventure . . .


Au départ, j'ai eu un peu d'espoir, le temps était nuageux mais paraissait se dégager donc on devait pouvoir voir la mer depuis le sommet;

Mais plus on a avancé et plus on s'est retrouvé dans le brouillard et un léger crachin du coup, c'est le poil mouillé mais la patte vive qu'on est monté vers le sommet.

















   Certes c'est humide mais en même temps c'est super beau . . .








































 De temps en temps, une éclaircie se fait et la végétation prend de merveilleuses couleurs, on arrive bientôt au sommet avec l'espoir que l'on puisse voir la mer avant de redescendre.










Au final, nous avons eu un peu de chance, les nuages se sont écartés et on a pu profiter (durant quelques secondes !) d'une vue sur la cote atlantique. Le plafond reste bien bas ce qui laisse supposer que le mauvais temps va finir par s'installer. Un coup d'eau, une pomme et nous voilà repartis pour une folle descente à toute vitesse, en croisant les doigts de ne pas se casser la figure sur une pierre ou une racine fourbe 😉


Une petite touche de couleur pour finir cet article . . .