1/ Vous parler de notre ressenti
2/ Vous montrer nos plus belles photos
3/ Vous donner envie de continuer à suivre nos aventures en vous faisant rêver (certains m'ont même encouragé à continuer dans le seul but de pouvoir prendre un grand bol d'évasion le matin au petit déjeuner entre deux bouchées de tartine beurrée ;-)
Ahhh, je sais vous êtes en train de vous demander comment cela se fait que ce n'est pas Élisa qui prend la parole pour vous raconter toutes nos péripéties, alors je vais vous résumer cela en une seule image:
Pour ceux qui ne comprennent pas le portugais, je vous invite à utiliser "google traductor" c'est très efficace et ça sauve de pas mal de situations délicates quand vous ne parlez pas un seul mot de la langue du pays où vous vous trouvez, on parle en connaissance de cause .....
Bon ben voilà, ce voyage, il faut le dire a une histoire, je devais avec mon pote Aymeric partir en reconnaissance sur une partie du trajet de façon à baliser les choses et faire une descente plus "safe" en famille. mais voilà les choses ne se sont pas passées comme prévu et il n'y a pas eu de reco donc on est parti à l'aventure mais pas la fleur au fusil, on a l'habitude des voyages et on connait un peu le continent sud américain.
Par contre on ne parle pas un mot de portugais et les brésiliens eux se cantonnent à parler dans leur langue du moins dans le nord du pays, alors ...
l'aventure c'est l'aventure, ... et pour la débuter il faut faire son sac et préparer son séjour, ça on sait faire ...
On n'oublie pas de prendre un peu de devises (souvent que ça donne l'impression fugace d'être une princesse, une vrai avec plein de sous !!) mais aussi son guide du routard qui en l'occurrence s’avèrera totalement dépassé pour cette partie du Brésil :-(
Tout le monde porte un sac à dos avec ses petites affaires, le poids est réparti selon la carrure de chacun, donc certains s'en tire pas trop mal, d'autre moins ...
Oups ! mais nous voilà déjà assis sur le banc de gare routière d'Oyapocke à la frontière franco-brésilienne, en train d'attendre le bus de l'enfer qui, en 12h de route et de piste va nous amener à Macapa.
Le voilà, c'est lui, il est beau n'est-ce pas ?!?
Cela ne l’empêchera pas de tomber en panne au milieu de nulle part à 3h du matin alors qu'on vient juste de finir la piste et la partie de route, qui n'en a que le nom.
Apparemment on a perdu un morceau du bus au niveau du châssis et des amortisseurs, rien de grave !!!! mais on a quand même été immobilisé durant une bonne heure à regarder le mécano se rouler sous le bus en disant des gros mots.
Au final on arrivera à Macapa dans l'état de l'Amapa en respectant l'horaire, à savoir que le 2° chauffeur devait être un émule de Schumacher, il a roulé à tombeau ouvert pour rattraper le retard lié à la panne.
Notre 1° visite nous la réservons à un monument symbolique érigé du simple fait de la position géographique de la ville de Macapa, construite sur . . .
Voici donc le monument Marco Zero do Equador qui permet en un seul pas de passer de l'hémisphère nord à l'hémisphère sud et même comble du luxe d'être à cheval entre les deux hémisphères, un pied au nord et l'autre au sud, on a testé pour vous, c'est fantastique . . .
. . . il ne s'est absolument rien passé ! !
C'est classe quand même, c'est le genre de truc dont on nous rabâche les oreilles quand on est petit et qu'on arrive pas à imaginer et il faut attendre 40 ans pour pouvoir se faire une idée. Et dire qu’après on nous envoie en sortie de fin d'année à Auron pour voir les marmottes !! Y a mieux à faire non ?!
On continuera notre visite par un des endroits phare de Macapa, le musée SACACA, du nom d'un médecin, guérisseur et autodidacte mort en 1989 et qui fut un spécialiste des plantes tropicales.
Une ballade agréable sous les arbres, permettant de découvrir les traditions des indiens waiapis et l'activité totalement axée sur le fleuve seul moyen d'information et de communication pendant longtemps.
Magnifique totem trônant devant une case reconstituée |
Mais le temps file vite et bien que notre périple ne soit pas une course contre la montre, Macapa n'est qu'une étape mineure sur notre parcours, un des moments les plus intenses nous attend, celui dont j'ai rêvé enfant lorsque je regardais les livres d'aventures me décrivant des paysages lointains:
la remontée de l'Amazone en bateau.
la remontée de l'Amazone en bateau.
"Peu importe le but, seul le chemin compte", fort de cette maxime, je lie un peu les deux et j’emmène ma famille dans mon rêve, alors tant mieux car j'ai aussi lu durant ce voyage au long cours que:
"Le bonheur n'est pas une destination,
c'est une façon de voyager"
Lao-Tseu
Nous filons donc vers le port de Santana point de ralliement des bateaux qui remontent l'Amazone jusqu'à Manaus mais qui le descendent jusqu'à Belem. Pour nous ce sera la première solution, nous nous arrêterons à Santarem soit à mi chemin, ce qui représente déjà 36 h de navigation.
Notre destination finale étant Alter do chao en bordure du rio Tapajos.
Le voilà donc notre fameux coursier !! arpenteur infatigable du plus grand fleuve du monde, titan couleur de terre de 6 435 Km de long qui déverse 209 000 m3 d'eau par seconde et dont l'embouchure fait quasiment 400 km de large.
Nous prendrons donc nos quartiers sur le SEAMAR IV, son rôle nous amener à bon bord avec les 150 autres passagers mais aussi toutes les marchandises qui tout au long de notre parcours vont être accumulées dans ses cales et sur son pont inférieur.
Deux situations bien différentes se profilent. Les garçons dormiront sur le pont en hamac avec les autres passagers, c'est du bruit, de la promiscuité, des sourires et des échanges car quand on est collé les uns contre les autres on apprend à se connaître et ce malgré la barrière de la langue.
Le "HLM" du hamac ! ! ! |
De plus par ce moyen nous disposerons de douche et de WC propres dans tous les sens du terme d'ailleurs car les commodités communes après 36h de voyage ressembleront à Tchernobyl !!!
Ça y est, il est 18h00, un long coup de corne de brume surgit des entrailles de notre courageuse monture et nous voilà parti. Le temps prend une autre dimension, il va se déformer, se ralentir. C'est au rythme de notre embarcation que nous allons découvrir cette contrée dont les images remplissent les livres scolaires (du moins ceux que j'ai connus) mais qui accueille bien peu de touristes. Nous sommes d'ailleurs les seuls "blancs" et nous bénéficieront de tellement de sourires que nous en oublierons notre "différence" et profiterons pleinement de cette aventure.
Tout au long de cette remontée, nous allons découvrir le rôle primordial de ce fleuve immense. Sur les berges apparaissent des cultures, des élevages de zébus, des écoles des fois dans des endroits totalement improbables, mais toujours sur les rives puisque le fleuve est le seul moyen de communication.
A notre approche, des pirogues remplies d'enfants viennent nous accoster pour savoir si nous avons des vêtements à donner. Des gens montent à bord, nous vendre du fromage, des sandwichs, ... tandis que d'autres accostent avec leur production, prise en compte par le bateau pour l'amener vers sa destination.
C'est un balai incessant de vie, de cris et d'activité avec un fond sonore de musique brésilienne que diffuse l'unique enceinte du bar.
Le temps se déforme quelquefois pour devenir éternité, puis d'un coup nous rattrape au travers des cris des joueurs de dominos qui règnent en maître sur le pont arrière.
Nous on est là, on observe, cette vie totalement dénuée de stress de notion d'urgence et on s'en imprègne.
Nous passerons le 14 juillet dans l'indifférence la plus totale, que peut vouloir dire cette date pour ceux qui nous entourent, sans révolution, ils sont certainement plus libres que nous au regard des entraves légales, psychologiques et autres que nous avons finit par nous (laisser) imposer.
Voilà nous sommes au matin du 15 juillet, nous accostons à Santarem et par là même nous retrouvons la civilisation et l'activité grouillante d'un petit port de marchandises.
Mais les nouvelles du bout du monde nous rattrapent, nous apprenons que Nice, ma ville de naissance et celle d'adoption de la famille a été frappée de plein fouet par la folie des attentats terroristes. Nous sommes loin, nous ne pouvons rien faire, sauf nous inquiéter, heureusement nous serons rapidement rassurés, tous nos proches, nos amis vont bien.
Il faut continuer notre périple, nous ne sommes maîtres que de notre destin, le reste nous le subissons, alors . . .
Deux heures plus tard, nous prenons le bus pour Alter Do Chao, pourquoi cette destination ?! Tout simplement car cet endroit de sable blanc se trouve au bord du rio Tapajos aux eaux cristallines, ce qui permet de découvrir au beau milieu de l'Amazonie des paysages dignes des Maldives . . . .
Nous allons passer 3 jours dans cet endroit paradisiaque à farnienter, profiter du soleil et prendre de jolies photographies. Les voyages, c'est aussi profiter d'endroits merveilleux, se baigner, se promener sur la plage, discuter sans fin , expliquer aux enfants preuve à l'appui, que le bonheur ne se quantifie pas en € mais en instants magiques et qu'à l'instant présent nous sommes tous les quatre milliardaires . . .
Mais voilà, le temps passe vite et cet article s'allonge de plus en plus au point de devenir presque trop long et ennuyeux. Il est temps pour nous de prendre l'avion direction Belem, ville qui ne sera pour nous qu'une étape puisque nous repartirons immédiatement pour découvrir les merveilles que nous réservent Sao Luis et ses environs.
Allez à plus tard,
on en profite encore un peu avant de se retrouver pour la deuxième étape de notre aventure . . . .
Tout au long de cette remontée, nous allons découvrir le rôle primordial de ce fleuve immense. Sur les berges apparaissent des cultures, des élevages de zébus, des écoles des fois dans des endroits totalement improbables, mais toujours sur les rives puisque le fleuve est le seul moyen de communication.
A notre approche, des pirogues remplies d'enfants viennent nous accoster pour savoir si nous avons des vêtements à donner. Des gens montent à bord, nous vendre du fromage, des sandwichs, ... tandis que d'autres accostent avec leur production, prise en compte par le bateau pour l'amener vers sa destination.
C'est un balai incessant de vie, de cris et d'activité avec un fond sonore de musique brésilienne que diffuse l'unique enceinte du bar.
Le temps se déforme quelquefois pour devenir éternité, puis d'un coup nous rattrape au travers des cris des joueurs de dominos qui règnent en maître sur le pont arrière.
Nous on est là, on observe, cette vie totalement dénuée de stress de notion d'urgence et on s'en imprègne.
Nous passerons le 14 juillet dans l'indifférence la plus totale, que peut vouloir dire cette date pour ceux qui nous entourent, sans révolution, ils sont certainement plus libres que nous au regard des entraves légales, psychologiques et autres que nous avons finit par nous (laisser) imposer.
Voilà nous sommes au matin du 15 juillet, nous accostons à Santarem et par là même nous retrouvons la civilisation et l'activité grouillante d'un petit port de marchandises.
Mais les nouvelles du bout du monde nous rattrapent, nous apprenons que Nice, ma ville de naissance et celle d'adoption de la famille a été frappée de plein fouet par la folie des attentats terroristes. Nous sommes loin, nous ne pouvons rien faire, sauf nous inquiéter, heureusement nous serons rapidement rassurés, tous nos proches, nos amis vont bien.
Il faut continuer notre périple, nous ne sommes maîtres que de notre destin, le reste nous le subissons, alors . . .
Deux heures plus tard, nous prenons le bus pour Alter Do Chao, pourquoi cette destination ?! Tout simplement car cet endroit de sable blanc se trouve au bord du rio Tapajos aux eaux cristallines, ce qui permet de découvrir au beau milieu de l'Amazonie des paysages dignes des Maldives . . . .
Nous allons passer 3 jours dans cet endroit paradisiaque à farnienter, profiter du soleil et prendre de jolies photographies. Les voyages, c'est aussi profiter d'endroits merveilleux, se baigner, se promener sur la plage, discuter sans fin , expliquer aux enfants preuve à l'appui, que le bonheur ne se quantifie pas en € mais en instants magiques et qu'à l'instant présent nous sommes tous les quatre milliardaires . . .
Mais voilà, le temps passe vite et cet article s'allonge de plus en plus au point de devenir presque trop long et ennuyeux. Il est temps pour nous de prendre l'avion direction Belem, ville qui ne sera pour nous qu'une étape puisque nous repartirons immédiatement pour découvrir les merveilles que nous réservent Sao Luis et ses environs.
Allez à plus tard,
on en profite encore un peu avant de se retrouver pour la deuxième étape de notre aventure . . . .
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