Rechercher dans ce blog

mardi 9 août 2016

Une belle journée de pêche aux îles du salut

     Vous le savez je n'aime pas l'eau mais bon, il fallait que je sois présente, . . .

La Princesse travaillait, les Petits étaient en France et l'Homme lui décide de partir une journée en bateau avec des potes parce que soit disant il y a des acoupas à gogo aux îles du Salut.

Il parait que dans TOUS les magazines de pêche, ils disent que celui qui n'a pas péché aux îles du salut (ou à Takari Tante d'ailleurs) a raté à quelque chose d'inoubliable.

Moi j'en connais qui n'ont pas envie d'oublier leur séjour en Guyane ! ! ! 


    Et pour en revenir à ma petite personne, c'est qui reste toute seule toute la journée à s'ennuyer ? ... C'est Moaaa . . .  Ben je vous le dis c'était hors de question alors samedi dernier vers 5h30 mn, lorsque l'Homme a ouvert la voiture pour charger la glacière (ben oui, il est prévoyant, et ses copains aussi !!) je me suis glissé dans le coffre, "pas vu pas pris" et j'ai attendu que ça se passe . . . . . .

          

  Une heure de route plus tard, on était à la Marina de Kourou, lorsque je suis sorti, ça a gueulé sévère mais heureusement il y avait Jef, lui je le connais depuis qu'on est allé à Takari Tante, ça l'a bien fait rigoler mais il m'a quand même rappelé que le bateau était pas bien grand et que si je mettais le b. . . je finirai sur le barbecue . . .

 


Du coup j'ai pris mon appareil photo et je me suis mis dans la petite cache qui est juste à l'avant du bateau, comme ils pêchent tous depuis l'arrière j'étais tranquille, en plus j'avais la vue sur les glacières, c'est plutôt pratique ;-)


Là ça prépare tout pour faire un peu de traîne avant d'arrivée sur le "spot" à acoupas




 Ce qui est sympa dans ce genre d'aventure, c'est qu'on loue des bateaux avec des GROS moteurs et on se retrouve rapidement les oreilles au vent .


En plus on fait un peu de pêche à la traîne pour attraper de la carangue mais là il n'y en avait pas !!







       Et voilà l'Homme qui sort son premier acoupa, c'est juste après qu'il ait décidé que le bateau était trop chargé et qu'il fallait qu'il se débarrasse de son petit déjeuner. Apparemment ça a commencé à mordre dans la foulée  . . . . .
En même temps, moi je n'y comprends pas grand chose aux poissons, je ne suis pas un chat !!




   
    La pêche sera bonne surtout le matin car après la coupure de 14h pour manger sur les îles, ce sera pas aussi bien mais le résultat de la journée est là devant les acteurs de la journée et c'est quand même une belle réussite, les congélateurs se remplissent, prochaines sorties prévues les 20 et 27 août ...





Avant le nettoyage (écaillage et vidage), le filets on les sortira chacun chez soi ...
 




 Et voilà le travail, ils sont déjà prêts et partiellement congelés pour un transport tranquille ...


Mais ATTENTION, la journée aux îles du Salut ça n'a pas été que de la pêche, du moins pour l'Homme et moi.

Comme j'ai été super sage toute la matinée et que je n'ai volé ni acoupa, ni saucisson, ni bière, l'Homme m'a emmené passer l’après midi à l'île Saint Joseph en face de l'île Royale, là où il y avait les cellules d'isolement pour les bagnards.

Si vous avez des lacunes sur l'histoire du bagne, deux solutions, WIKIPEDIA ou la lecture de PAPILLON, je vous conseille fortement la 2° solution, c'est vraiment un super moyen de donner vie à ce que l'on voit "in situ" et c'est bien plus sympa.


En parlant de cellules d'isolement, voilà l'entrée principale pour accéder à ces dernières.


 



 La "promenade" à l'intérieur des murs laisse une sensation particulière.

Ces hauts murs qui obligent à lever la tête pour voir le ciel, ces couloirs étroits, cette nature qui peu à peu reprend ses droits bien que l'on ressente encore  une forte oppression comme si la souffrance des hommes qui sont passés là était restée ancrée en ces lieux, se refusant de partir et de libérer ainsi leur mémoire.













     Ces lieux sont magiques et emplis d'Histoire, c'est une page de notre passé qui est inscrite ici et qu'on ne peut ni nier, ni oublier.

























            Si les cellules d'isolement se trouvent au sommet de l'île Saint Joseph, par contre le cimetière lui se trouve au bord de l'eau, bordé sur son côté maritime par une petite plage non pas de sable blanc mais de coquillages blancs concassés.

Le cimetière comme la plage d'ailleurs, n'étaient bien sur aucunement réservé aux bagnards mais à ceux qui assuraient leur surveillance.

On trouve encore d'ailleurs quelques inscriptions sur certaines stèles, comme sur celle de l’aumônier des îles décédé à 1888 à l'âge de 26 ans !!









 Endroit magique à visiter pour s'imprégner de l'histoire des lieux, bien loin de la foule et des cris. 

On trouve ici pour accompagner nos pensées, que le seul bruit du ressac qui semble bercer éternellement ceux enterrés ici.

















     Pour finir sur une note un peu plus légère et agréable, les îles du salut c'est aussi de beaux cocotiers au bord de mer, de ceux qui invitent au "farniente" et à la détente en regardant une mer bleue.
On aurait presque l'impression d'un Robinson Crusoë . . .   quoique je retire cette drôle d'idée, je n'ai pas envie de finir comme vendredi . . . . 


1 commentaire: