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dimanche 27 octobre 2019

La montagne pelée bis repetita mais en mieux et en bref ...

Bon je vais vous la faire courte aujourd'hui, on va pas s'éterniser dans des grandes palabres qui durent des heures. 

Comme d'habitude, 5h30 mn style dès potron minet, j'entends du bruit dans la maison et je suis sur, ce n'est pas la souris !!
Et voilà l'Homme qui apparait sur la terrasse, il a l'air bien réveillé et je connais son emploi du temps, on est samedi, il n'est pas d'astreinte, il y a cachalot sous gravier ...



Voilà qu'il est suivi quelques minutes plus tard par Quentin, ça sent la ballade parce que ces deux là ne se lèvent pas pour rien, pour un peu, d'ici un moment je vais entendre un coup de klaxon, c'est l'acolyte habituel, je vais donc me mettre direct en embuscade parce que même s'ils ont l'air calme, ça peut déraper en moins de deux !!!

Ça n'a pas raté à peine le temps de prendre position que j'entends un coup de klaxon . C'est bien Gilou, comme d'habitude il ouvre le coffre de sa Yaris. Holy m'a expliqué le coup, "saute dans le coffre, tire le plaid sur toi et ne bouge plus". Aussitôt dit aussitôt fait !!

Bien sur, ils m'ont découvert après avoir garé la voiture sur la parking en bas de la montagne pelée mais bon vous connaissez la suite comme d'habitude, gna gna gna, gna gna gna ... mais je m'en fous j'étais là avec mon appareil photo ;-)

Pour vous la faire courte, on est monté vite, très vite et l'Homme encore plus vite puisqu'il a couru sur au moins un 1/3 du trajet, en même temps les autres 2/3 c'est des marches !!!

Ce qui est sur c'est que quand on est parti, on était dans les nuages et qu'arrivé en haut, cette fois on a eu de la chance, c'était quasiment dégagé et j'ai pu faire de jolies photos de la mer des caraïbes et de la côte nord de l'île.

Le reste en images ça se passe de commentaires, c'est beau, tout simplement . . . 
Ça respire le calme et la tranquillité et si vous venez nous voir, vous y aurez droit c'est sur. Par contre, ça se mérite !!!

L'arrivée de Quentin au sommet, c'est un peu comme "Gorilles dans la brume" ;-))




Gilou le talonne, ça sourit mais bon on sent qu'on a laissé du jus dans la montée ...

En même temps ça se comprend !






 
          Et voilà un petit balayage de l'horizon, j"ai laissé les photos dans leur format d'origine afin que vous puissiez double-cliquer dessus pour les voir en haute définition.

Pour info comme je travaille uniquement en manuel sans aucune assistance sauf  l'autofocus (et oui, je suis pas Shiva non plus !!) et bien pas moyen de me rappeler comment faire un paysage en panoramique, en fait je sais même pas si on peut en faire avec cet appareil, j'ai zappé toute la partie du bouquin qui parlait de ces trucs là !

Donc au final, vu que j'avais pas un super grand angle, c'est morcelé mais . . .   en même temps, il y a du soleil pour une fois !














Allez bonne semaine à vous . . .
Oui je sais, la vie c'est pas facile . . . mais l'important c'est de savoir faire face ;-)

lundi 22 juillet 2019

Un canyoning version "martiniquaise" . . .

     Bon bien voilà, c'est mon premier photo reportage en tant que membre du gang des paresseux. J'y crois pas . . .

J'ai pas réussi à piquer l'appareil de l'Homme comme c'était prévu mais bon comme on allait dans un endroit qui craignait un peu, j'ai subtilisé son téléphone portable et j'ai fait avec (c'est un "Crosscall", celui qu'on peut mâchouiller tranquillement et personne ne voit rien ;-)

C'est pas du Doisneau mais ça a le mérite d'exister et vu les conditions du reportage, il faudrait voir à pas trop faire les difficiles !!!

C'était un dimanche presque comme les autres, on s'est levé à 6h00, on a bricolé, on s'est occupé du jardin et là, je m'aperçois que l'homme a sorti son sac étanche, il glisse à l'intérieur de la corde, un descendeur, une échelle souple et deux ou trois babioles.

Bien sur moi je connais tout ça, j'ai regardé ces photos d'escalade de quand il vivait dans la montagne. Je me suis douté qu'il y avait baleine sous gravier, je me suis donc fait discret et j'ai attendu le bon moment en glanant quelques informations au passage.

J'ai compris que le rendez-vous était fixé au pont de pierre sur la route de fond Saint Denis, au dessus du jardin de Balata. Objectif un canyon !!!  Super il va y avoir de l'action . . . on va remonter les gorges de l'Alma puis les redescendre . . . (en fait c'est ça la version martiniquaise du canyon ... tu mets pas une voiture en haut et une en bas, non, tout le monde se gare en bas et on remonte la rivière avant de la redescendre, c'est vachement plus sport . . .

Aussi dit aussitôt fait, je me suis caché dans le coffre de la voiture avec le téléphone entre les dents et je l'ai pas ramené. Une fois sur place quand il s'est aperçu du stratagème ça a gueulé bien fort, mais bon comme je suis aussi têtu que lui, j'ai fait style que l'air de rien et il a plié ;-)


Ça a commencé par une marche bien sympathique dans la forêt pendant une petite heure avant de rejoindre la rivière. De là, on a commencé la remontée dans son lit sauf que bien sur comme partout en Martinique, les structures ne sont pas entretenues et c'est là que ça commence à être amusant . . .





En fait, il a fallu remonter chacune des chutes en escaladant sous l'eau et sur une roche glissante pour arriver à passer une corde sur un relais encore en place afin que les autres puissent passer.



A ce jeu là, je tiens à vous dire que l'Homme se débrouille pas trop mal, il est un peu rouillé certes, je ne sais pas si c'est l'âge ou le manque d'entrainement et considérant que j'ai envie d'avoir ma gamelle ce soir, je ne vais pas me prononcer à titre personnel, je vous laisse décider !!


En tout cas, on a pu voir de très jolis paysages et profiter d'un bon moment de fraicheur alors que la chaleur s'abattait avec force sur l'île en ce début de mois de juillet.



Je vous mets quelques photos pèle mêle, parce que de toute façon quoi vous dire de plus que c'était super sympa, pas vraiment "safe" comme virée, il ne faut pas se leurrer !!
Ça glisse énormement, l'accès est interdit, il n'y a plus de cordes en place et personne ne passe plus par là donc . . .



A VOS RISQUES ET PÉRILS . . .


Ça parait simple comme ça mais ne vous y fiez pas, c'est bien galère !






Pour finir, je vous glisse une vidéo de l'Homme en train de descendre en rappel parce que le saut était un peu "craignos" et puis aussi une photo du groupe qui s'était constitué à l'initiative de l'un d'entre eux et qui était vraiment sympa.















Un peu de zénitude au bord de l'eau . . .

   A très bientôt pour de nouvelles aventures en Martinique.

C'est la saison cyclonique qui commence alors on va pas trop faire les malins . . . .


Et puis l'Homme va prendre le relais car il s'en va en vacances avec la Princesse durant 15 jours et ils n'ont pas prévu de m’emmener !





Et oui, ils vont se la couler douce en République Dominicaine  ;-)
Ne vous inquiétez pas, ils vous  raconteront leur périple à leur retour.

samedi 20 juillet 2019

La famille s'aggrandit . . .

Vous le savez, la fin de l'année 2018 et le début de l'année 2019 nous ont vu perdre coup sur coup Elisa, la chien-reporter du gang des paresseux et puis Arcan qui était voué à prendre sa suite.
Oui mais voilà le destin décide quelquefois de façon différente de ce que nous souhaitons. Elisa s'en est allé, rattrapée par les années et Arcan se devait surement de connaitre une autre destinée que celle que nous avions prévue pour lui.


Ils reposent donc aujourd'hui tous les deux à l'ombre du grand avocatier qui surplombe notre maison sur les hauteurs de Fort de France.


Ils restent près de nous et un simple regard de notre part vers le jardin ne peut que nous rappeler les merveilleux moments que nous avons vécu en leur compagnie.


Holy se retrouvait à nouveau seul, sans compagnon pour jouer et même si nous étions là les uns pour les autres, les choses n'étaient plus vraiment les même, il n'y avait plus de folles course-poursuites dans le jardin, plus de bagarres sur la terrasse et surtout le temps s'allongeait sans fin quand ses humains n'étaient pas là !



Alors, la Princesse, devant ce désarroi qui emplissait le cœur de chacun, a pris les choses en main. Lorsqu'une bonne âme s'en va, il faut savoir la remplacer car il y a tellement de copains à quatre pattes à sauver sur cette planète.
Vous nous connaissez assez pour savoir que ce serait un sauvetage, "a rescue" comme disent les anglo-saxons, alors on a laissé faire notre cœur et le destin, sachant qu'il ferait bien les choses, comme à chaque fois.

Et puis voilà, un jour la princesse m'a envoyé une photo . . . oups un bruno du jura ! un beau mâle. 

Il ne semblait pas vraiment mal à point, ni malheureux celui là, peut être un petit air triste mais je les connais ceux de cette race là, ils sont malins comme des singes pour se faire passer pour des victimes juste afin d'avoir un bout de pain à manger ;-))

Comme un fait exprès, il n'était pas loin de Nice, au Tanneron dans le Var, son propriétaire, un temps chasseur, ne trouvait plus le temps de s'adonner à son activité et voilà donc que celui que nous allions rebaptiser "Ganja", restait toute la journée, attaché à une longe, loin de ses humains et sans personne avec qui jouer.


Nous ne fûmes pas long à prendre la décision et le maître à convaincre. Ganja aboyait trop et trop fort et le voisinage commençait à se fatiguer de ce concert canin.



Né le 26 janvier 2014, Ganja avait peu de chance de recommencer une nouvelle vie avec de la tendresse et des papouilles, nous connaissons le devenir des chiens de chasse . . .
Déjà âgé de 5 ans, c'est un peu un vieux chien, pas vraiment dans les standards de ce que les gens adoptent alors nous bien sûr on a craqué . . .
Aussitôt dit, aussitôt fait, le 'Pi" est allé le récupérer et on a claqué la porte à son ancienne vie. Il est resté un peu en pension à Tourettes sur Loup, le temps d'organiser son transfert sur la Martinique et puis la Princesse est venue le chercher et c'est là que tout a commencé . . .

 
Arrivé le 9 juin 2019 à la maison, Ganja fait aujourd'hui officiellement partie du gang des paresseux.
Pour preuve ces quelques photos qui montrent combien il a trouvé sa place à nos côtés même s'il aboie encore un peu et que la chaleur des Antilles réduit pour le moment quelque peu son ardeur à jouer avec Holy dans la journée (mais ils se rattrapent tous les deux lorsque le soleil va se cacher derrière les collines).

Il fait trop chaud pour travailler . . .

 
 


 J'en profite pour prendre ma tête de chien triste, ça marche à tous les coups, je récupère immédiatement des câlins de tous les côtés, je ne vais quand même pas m'en priver . . .








Attention, ce n'est pas parce qu'il fait chaud que je ne fais pas mon travail, je garde bien mon territoire voire même au-delà, un peu la route de Didier ou bien la route des crêtes et aussi les jardins des voisins et je les engueule aussi lorsqu'ils sont en train de jardiner et que je n'ai pas été mis au courant avant . . .

Enfin c'est le boulot avant tout ;-)




Quand il fait chaud, j'ai ma planque, sous le barbecue juste dans le passage des eaux de pluies à côté de la gamelle d'eau, comme ça je vois bien ce qui se passe au niveau de l'entrée du bas et je me la coule douce.

Au fait pour votre information, j'ai vu avec Holy, c'est moi qui vais reprendre le flambeau question reportage, ce fainéant n'a pas du tout envie de suivre l'Homme dans ses courses folles alors c'est moi qui vais m'y coller.

 

      Pour le moment je ne maîtrise pas encore totalement l'appareil photo, le seul truc dont je suis sur c'est que je n'ai pas le droit de le mâchouiller comme si c'était un stick, il parait que dans la classification des bêtises celle-ci est placé presque au top (un peu comme la motorisation de portail, vous voyez de quoi je veux parler, c'est une légende qu'on m'a conté il y a quelques temps de cela)






Au fait à très bientôt, je ne vais pas tarder à poster mon 1° article, car j'ai suivi l'Homme dans un canyoning pas très loin de la maison et c'était vraiment sympa. . .

jeudi 18 avril 2019

Une Aventure incroyable dans le sud de l'arc caribéen


         Oui je sais, je fais un blocage sur cette photo, mais bon ne m'en voulez pas, elle reste, pour le photographe amateur que je suis, une belle réussite au regard des conditions météorologiques et de la situation. En plus, croiser un cachalot dans les eaux du canal qui relie St. Vincent à Ste. Lucie n'est pas particulièrement courant, d'autant moins, lorsque ce dernier accepte de nager un temps à côté du catamaran avant de plonger alors que tous les réglages sont bons !!

Remerciement à Gérard FAYET pour les légères retouches artistiques

Bon allez, trêve de blabla, cette fois ci c'est moi qui prend le clavier et qui ne vais pas le lâcher. Pas de chien 2.0 ou je ne sais quel journaliste en herbe (cf les articles précédents). Cette aventure nous l'avons vécue ensemble entre hommes avec Quentin, c'était un plaisir que nous voulions nous faire ensemble tandis que Iouna allait visiter Rome et que la Princesse s'enfermait dans son château avec ses gardes du corps profitant du calme et du farniente des vacances.
se reposer . . .


L'objectif était de se reposer, passer du temps ensemble, faire du bateau, de la plongée, découvrir des endroits magnifiques et revenir avec de belles photos car nous aurions des journées entières pour nous faire plaisir.

Pour vous situer les choses, nous avons réalisé ce périple de 9 jours au début du mois de Mars, moment relativement calme en termes touristiques et assez plaisant au niveau météo car le beau temps est normalement en train de se mettre en place sur la zone. En la matière nous aurons eu au final beaucoup de chances car il aura fait beau durant la totalité de ce périple.





































Le départ se fait donc le 1° mars à l'aube depuis la marina du Marin au sud de la Martinique avec pour objectif de la journée d'atteindre le sud de l'île de Ste Lucie et plus particulièrement les pitons.
Le lendemain, direction St. Vincent que nous dépasserons pour atteindre à Almiral Bay à Bequia (prononcer "beck way"  ça fait plus classe 😀😀😀). 
Arrivés là nous sommes dans l'une des zones les plus jolies de la caraïbe, elle reste relativement peu fréquentée (bien que cela soit en constante augmentation car le trajet pour y aller n'est pas évident).
A partir de là, nous allons aller d'île en île, de "moustik island" à "canouan" puis les "Tobago Cays" avec "Sandy island" ou encore "morpion island" avant d'arriver à l’extrême sud de notre aventure et de remonter tranquillement vers la Martinique.
==> En bleu est indiquée la descente et en jaune, la remontée.

 























On lève les voiles, c'est parti pour 9 jours de bonheur, à bord d'un magnifique catamaran de 14 mètres, un LAGOON 42 qui est sorti du chantier naval il y a 4 mois de cela. Une pure merveille, même pour moi qui ne suis pas marin mais qui ai su largement apprécier tout le confort d'un voilier de luxe 😄





Nous voilà au pied des pitons au sud de Ste. Lucie, ça fait drôle de découvrir des paysages depuis la mer lorsqu'en tant que "routard" on a toujours l'habitude d'avoir les deux pieds sur terre.

En même temps, le moment d'extase passé on saute dans nos maillots et on file à l'eau une fois que le bateau est au mouillage.


Difficile de résister au plaisir d'enfiler son masque et ses palmes pour aller voir les fonds marins . . .

Nous ne sommes pas les seuls à faire la descente


Oui mais voilà, la route est longue pour rejoindre les Grenadines et il nous reste encore de longues heures de navigation donc aujourd'hui nous nous levons à 5H00, pas facile surtout quand on est en vacances ! mais en même temps, il nous faut traverser le canal qui se trouve entre Ste Lucie et St. Vincent avant de longer cette dernière puis ensuite traverser le canal de Bequia pour finalement se poser au sud de l'île à "amiral bay".



Nous serons à ce moment là, aux portes des Grenadines, la descente sera alors quasi terminée . . .







 


Ce faisant, nous longerons un endroit particulier proche de Bequia qui attirera mon attention et d'autant plus après mon retour, lorsque je me serai renseigné sur ces lieux qui semblent plus ou moins à l'abandon.
J'en profite donc pour faire un aparté sur ce sujet:  Moonhole, "le paradis perdu".

"À la fin des années 1950, un jeune couple américain, Tom et Gladdie Johnston, a pris sa retraite d’une entreprise de publicité et a décidé de tout plaquer et de vivre à Bequia, un paradis de sable calme dépourvu d’hôtels de chaîne, éclipsée par sa voisine du sud, Moustique, qui est l’île d’escapade préférée de la royauté et des rockstars.
 Ils ont pris une petite auberge de 9 chambres appelée Sunny Caribbee Hotel et se sont liés d’amitié avec une famille locale de l’île qui possédait l’extrémité ouest inhabitée de Bequia. Désireux de découvrir plus de leur nouvelle île de vie, ils ont répondu à l’invitation de la famille pour visiter une formation de voûte géologique étrange connue sous le nom Moonhole. À l’époque, l’extrémité de l’île était accessible seulement en randonnée aquatique le long du bas de la falaise.
Ils ont commencé à pique-niquer et à camper sur place, et c’est rapidement devenu l’endroit préféré du couple sur l’île. Dans les années 1960, ils ont fini par acheter l’ensemble des 30 acres sur un coup de tête et ont commencé à construire une maison sous l’arche naturelle de roche volcanique, en collaboration avec des maçons locaux d’un village voisin qui participaient à la vie quotidienne en apportant de la nourriture et des fournitures.
 Dans les premiers temps, les Johnston ont vécu parmi les roches de Moonhole dans un état proche de la Famille Robinson. Il n’y avait pas grand chose sous le toit volcanique naturel, « la fin de leur lit se posait dangereusement sur le bord au-dessus de l’eau et il n’y avait rien pour vous empêcher de tomber de la cuisine », se souvient Gladdie Johnston.

Le fait que Tom avait zéro formation formelle en tant qu’architecte ne l’arrête pas, il crée progressivement sa mini île citadelle de pièces ouvertes aux éléments et reliées par des escaliers tournant sur plusieurs niveaux au-dessus de la mer. Tout a été construit sur sa philosophie : « une maison ne doit pas être conçue pour être regardée, mais conçue de sorte que ses occupants puissent regarder vers l’extérieur et vivre à l’extérieur, apprécier le monde ».
Une des plus grandes chambres de la maison a été nommée la Chambre des baleines, parce que quand vous vous réveillez le matin, sans lever la tête de l’oreiller, vous pouvez voir les baleines jaillissant dans la mer au loin.
 Sans puits ou électricité, ils ont recueilli l’eau de pluie à partir de ce qu’on appelle les toits et l’ont stockée dans des citernes pour le bain et le lavage. Les planchers ne sont pas de niveau, les fenêtres géantes sans verre et la plupart des chambres n’ont pas eu assez de murs pour être considérées comme de vraies chambres, assemblées autour d’un arbre ou dans un coin de la roche de l’île. Quand le secrétaire du gouvernement local est venu à la maison des Johnston pour mesurer leur nouvelle habitation à des fins fiscales, « il ne pouvait pas dire exactement où la nature libre d’impôt prenait fin et où les intérieurs imposables commençaient ».
 Mais une chose est sûre, les Johnston ont trouvé le paradis.

Quand ils ont commencé à inviter des amis et des parents à leur nouveau domicile, en les divertissant avec la barre fabriquée à partir de l’os d’une mâchoire récupérée sur une baleine à bosse, les visiteurs ont immédiatement été séduits par le style de vie à la Robinson Crusoe que le couple avait créé pour eux-mêmes… et ils le voulaient aussi. C’est peut-être à partir de là que le paradis des Johnston a commencé à perdre son chemin.
La maison Moonhole avait attiré l’attention du monde extérieur, avec des publications dans le New York Times et le National Geographic. Les chercheurs de paradis, insistants, ont exhorté Tom de construire des maisons pour eux, et très rapidement. L’ancien homme qui n’avait « jamais mis ensemble quelque chose de plus substantiel qu’un sandwich » était maintenant un architecte très demandé sur l’île de Bequia. Il a accepté de construire leurs maisons et en 1964, Tom et Gladdie ont fondé la Moonhole Company Limited, visant à développer la propriété Moonhole qu’avec ce qu’il a appelé un « les gens qui préservent » comme les écrivains, les artistes, les amis et les gens un peu à part. Pendant plus de trente ans, il a construit seize autres maisons, une intendance, un bureau, des quartiers pour le personnel de Moonhole et une galerie où la communauté pouvait se rassembler tous les dimanches. Mais l’élargissement ne signifie pas se débarrasser de ses valeurs écologiques strictes…"

 Si cet article vous intéresse, vous pouvez retrouver la suite ainsi que les photos qui l'accompagnent à l'adresse ci-dessous, sinon passer votre chemin . . .
https://maison-monde.com/paradis-perdu-moonhole/































Terre !  enfin . . . .

Les copains descendus sur un voilier nous ont rejoint, il est temps de se poser et de profiter d'une mer calme après des heures être secoués par une mer pas toujours très calme.






Le temps s'arrête, nous découvrons un autre monde . . .


Il est temps de joindre l'utile à l'agréable, la baie est peu profonde, la mer limpide et les oursins omniprésents . . . CQFD

On s'équipe et on plonge parce que ce soir à l'apéro c'est oursinade, il faut dignement fêter notre arrivée. Contrairement aux locaux, nous ne sommes pas autorisés à plonger avec les bouteilles, on s'en fout on a du temps 😃





Au petit matin, descente à terre, on fait quelques courses et on observe cette nouvelle douceur de vivre du bout du monde que nous croyons connaitre sur notre île mais qui est ici tout autre.

Un "bœuf improvisé" avec un tonneau et des boites de conserve, tout le rythme des caraïbes




















  La matinée est vite passée, nous décidons de repartir pour aller quelques îles plus loin sur "Petit Nevis island" qui est un endroit connu pour avoir servi durant des années de base aux baleiniers pour extraire l'huile en faisant bouillir d'énormes morceaux de baleines.


Élément caractéristique de cette île, ses rivages sont entièrement constitués d'os de baleines polis par le ressac de la mer.



Pour vous faire rire, "Petit Navis island" est à vendre et si vous êtes curieux de ce genre de chose, vous pouvez suivre ce lien, il donne envie de rêver ou bien . . . d'investir 😃
https://www.privateislandsonline.com/search?availability=sale




 Nous y passons quelques heures et y prenons notre déjeuner avant de repartir faire du cabotage entre les différentes îles qui parsèment le secteur et ce pour au final rejoindre "Moustik island", l'île des milliardaires où nous nous régalerons de langoustes fraichement attrapées à un prix défiant toute concurrence de 10€/Kg ! !







La circulation dans entre les îles est loin d'être de tout repos que ce soit pour les plaisanciers comme pour les professionnels, les courants sont forts et quelquefois imprévisibles.


Le mouillage génère quelquefois quelques frayeurs (même si cela ne sera pas notre cas) car les cayes sont présentent en de nombreux endroits et on a vite fait de se retrouver coincé !!




         Même si le beau temps a été au rendez vous, on n'a pas toujours pu éviter quelques grains, le ciel s'assombrissant à une rapidité affolante, la mer grossissant et ce pour nous rappeler que même si nous avons un gros bateau, il convient de rester humbles.





Mais heureusement le beau temps revient toujours et nous permet de profiter de nos vacances


Voilà enfin le clou du spectacle, notre but ultime, le lieu d'où ensuite il faudra partir pour rentrer. Semble-t-il, digne des plus belles destinations de plages et de mer dans le monde (personnellement, je n'ai pas fait les Bahamas ou La Polynésie française donc, je m'abstiens de comparer . . .)
 ==> Les Tobago Cays

Nous nous poserons au mouillage au sein de la "Turtle watching Reserve" pour passer deux jours de rêve, coincés entre Baradal, petit rameau et Jamesby.
De belles séances en apnée prés de barrière de corail ponctuées de nombreuses rencontres avec des requins dormeurs, des raies et des tortues petites et grandes qui nous feront le plaisir de jouer avec nous durant de longs moments.



Nous avions la chance d'avoir une "GoPro" mais hélas nous ne sommes pas avec Quentin des pros de la chose.



Toutefois, on a fait un petit film de nos exploits (!) sous marin afin de vous montrer au combien le monde marin était riche de diversité dans ces eaux.





"Sandy Island"


Le circuit entre les îles continue et au final nous continuons à descendre plus au sud afin de visiter deux îles magnifiques, les langues de sable au milieu de nul part.


Des visions paradisiaques aussi bien au dessus qu'au dessous de la surface.






"Morpion Island"

Au final nous descendrons jusqu'à "Carriacou Island" très bas au sud, presque jusqu'à Grenade et bien au delà de la destination finale prévue, certes plus de mer et de trajet mais pas de regret, des moments inoubliables qui nous laissent la tête dans les nuages et les yeux perdus vers l'horizon.



Une Aventure inoubliable et incroyable que je ne saurai que trop vous conseiller. Certes c'est loin, c'est long, il y a des jours où la mer est agitée, on dort dans un bateau, on n'est pas comme à la maison mais . . .

. . . quelquefois, il faut savoir sortir de sa zone de confort (en l'occurrence là ça va, on s'est pas trop fait mal 😂😂) pour découvrir des choses qui il faut bien le dire vous donne quelquefois envie de tout laisser tomber et de vivre autrement ...



Sur ces bonnes paroles pleine de philosophie de vacancier, il faut bien le dire, lorsqu'on est rentré en Martinique et qu'on a eu amarré le bateau à quai, le lendemain on est retourné au boulot !!!




Quand le soleil revient après la grosse mer . . .
Rappelez vous, pour profitez vraiment des photos dans leur qualité originale, cliquez dessus.
Elles sont exempts de droits mais SVP si vous les diffusez n'omettez pas de dire où vous les avez prises, legangdesparesseux vous en remercie.