Vous avez vu, je fais super sĂ©rieux đ |
Mais aujourd'hui, je me retrouve seul et les journées s'étirent en longueur depuis son départ. Alors j'ai pris mon courage à deux pattes et j'ai décidé de m'y mettre . . .
C'est maintenant moi le nouveau reporter |
Oui mais voilĂ que je tombe sur un article inachevĂ©, le petit monstre Ă©tait dĂ©jĂ passĂ© par lĂ suivant fidĂšlement les instructions d’Ălisa. Il avait commencĂ© son premier article qui devait vous compter son arrivĂ©e dans "le gang des paresseux". Je n'ai pas eu le cĆur de l'effacer car cela aurait Ă©tĂ© comme effacer son souvenir, que de ne pas lui donner la parole "post mortem".
Je sais que ce n'est pas super gai mais en mĂȘme temps quel plus beau hommage pouvais je faire nous faire que de complĂ©ter cette chronique et l'illustrer avec les quelques images que j'ai pu recueillir . . .
Le but n'est pas de pleurer ou de regretter, la vie est ainsi, pleine de surprises, de joies, de peines et d'Ă©preuves dont souvent nous aimerions bien nous passer mais qui sont les obstacles incontournables qui nous permettent de grandir.
Je vous laisse donc tranquillement découvrir ce texte que j'ai choisi d'agrémenter de quelques photos d'Arcan, parti trop tÎt, parti trop vite . . .
Bon d'accord, vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas qui je suis, vous ĂȘtes peut ĂȘtre juste au courant que j'ai dĂ©barquĂ© comme ça un jour dans "le gang des paresseux", par hasard, en essayant d'apporter une touche de bonheur dans un grand moment de tristesse.
C'est Moi !! |
Je m'appelle Arcan (cela se prononce ArkÀn), je suis un joli chien de chasse (et oui encore !!) plus précisément un braque hongrois né dans une ßle des Antilles.
Comment je suis arrivé dans cette famille de globe trotteurs ? laissez moi rapidement vous compter mon histoire en quelques phrases, ce ne sera pas bien long, je n'ai que 4 mois ;-)
J'Ă©tais Ă la SPA, je ne sais pas pourquoi j'ai atterri lĂ mais n'est ce pas le lot de tant de chiens et de chats, qu'ils soient de race ou pas ?!
Alors que je me reposais tranquillement comme un digne chien de chasse que je suis, je me suis endormi . . .
Ne voilĂ pas que je me retrouve face Ă une chienne magnifique, elle porte un collier orange avec une belle mĂ©daille et dessus il y a marquĂ© "Elisa", elle est assise dans un grand espace vert avec plein de fleurs au cĆur jaune et au pĂ©tales blanches . . . et me regarde d'un Ćil sĂ©vĂšre.
AprĂšs m'avoir observĂ© un temps, elle me dit "bientĂŽt tu rejoindras une nouvelle famille et tu porteras le nom "d'Arcan", il est temps pour toi de me succĂ©der, car lĂ oĂč je t'envoie ils ont besoin de ta joie pour oublier mon dĂ©part".
Moi je ne comprends rien Ă ce qu'elle me raconte mais ce n'est pas grave, j'ai repĂ©rĂ© un gros os posĂ© juste devant elle que je m’apprĂȘte Ă mordiller lorsqu'un rapide coup de patte et une morsure Ă l'oreille me rappellent Ă l'ordre.
"Ăcoute moi petit turbulent, je suis ta grand mĂšre "Elisa", lĂ oĂč je t'envoie tu vas rencontrer mon fils Holy qui prendra soin de toi et t'Ă©duquera comme je l'ai fait avec lui. Ăcoute le sagement . . .
Ăa c'est moi quand je suis super attentif, le petit truc blanc c'est un vieil os que Holy a bien voulu me prĂȘter |
La famille qui va t'accueillir a un cĆur d'or, il y a l'Homme, La Princesse et les Petits, prends soin d'eux comme ils prendront soin de toi, ne dĂ©vie jamais de cette rĂšgle quoiqu'il puisse t'en coĂ»ter.
Mais avant tout cela il va falloir que tu fasses certaines choses, lorsqu'ils viendront au refuge de la SPA, tu ne pourras pas les rater . . . mais toi, il ne faut pas qu'ils te ratent. Ne te fie pas trop à l'Homme, mais plutÎt à la Princesse, elle sait voir les signes et te reconnaitra. Ton sésame est simple, si l'homme s'approche de toi, tire lui le bout de ta langue comme je le lui ai fait avant de m'en aller, c'est notre signe de reconnaissance.
AprĂšs laisse faire les choses et l'Amour, tu verras tout ira bien. . .
En attendant ne crois pas t'en tirer Ă si bon compte, nous avons un peu de temps Ă passer ensemble car si tu dois prendre ma suite, tu dois savoir utiliser correctement ordinateur et appareil photo afin que nos aventures continuent sur la toile.
VoilĂ , le texte s’arrĂȘte brutalement ici, je pense qu'il avait surement encore plein de choses Ă raconter des expĂ©riences incroyables Ă vivre et Ă vous dĂ©crire avec son regard neuf et plein de vie. Mais hĂ©las la Vie justement l'a quittĂ© le 18 mars au soir, juste le jour oĂč la Princesse et l'Homme devait fĂȘter ensemble leur anniversaire.
Parce qu'une page doit se tourner mĂȘme si nous devons garder en mĂ©moire les merveilleux souvenirs que nous avons vĂ©cus, je fais le choix de glisser ici ce texte rĂ©digĂ© par l'Homme et qu'il a lu Ă Arcan avant que celui-ci s'endorme.
Parce qu'une page doit se tourner mĂȘme si nous devons garder en mĂ©moire les merveilleux souvenirs que nous avons vĂ©cus, je fais le choix de glisser ici ce texte rĂ©digĂ© par l'Homme et qu'il a lu Ă Arcan avant que celui-ci s'endorme.
Ă
toi mon ami,
VoilĂ ,
deux mois tu es rentrĂ© d’un coup dans notre vie et ce soir de la
mĂȘme façon tu t’en vas, nous laissant tout abasourdi …
C’est
un signe du destin (et surtout d’Elisa) qui a nous a rĂ©unis,
on a
cru que c’Ă©tait pour la vie, la tienne, la nĂŽtre, tu sais, le
truc que j’aime bien dire « la patte dans la main », .
. .
Mais
en fait le destin nous a fait un pied de nez, il avait prévu autre
chose pour toi, pour nous.
Pas
de grandes courses dans les collines niçoises, les savanes
africaines, pas de baignades dans les riviĂšres de Martinique, non
rien de tout ça pour nous.
Aucun
de nous ne le savait, mais tes jours étaient déjà comptés,
pourtant tu Ă©tais sĂ»rement une trĂšs belle Ăąme et le destin n’a
pas voulu te laisser dépérir dans une cage de la SPA.
Alors,
il nous a choisi pour prendre soin de toi et t’accompagner jusqu’Ă
ton dernier souffle, estimant que ton bonheur sur ces quelques
semaines valait bien notre infinie tristesse.
Je
ne lui en veux pas, il fallait des gens pour le faire et quelque
part, je reconnais bien le cĂŽtĂ© cabochard d’Elisa dans ce petit
pied de nez !
On
t’a aidĂ© Ă partir tout doucement, en fermant les yeux, couvĂ© de
notre amour et caressé de tout cÎté, ne crois pas que nous le faisons
par Ă©goĂŻsme, j’aimerai que quelqu’un le fasse pour moi en
pareille situation.
Ta
maladie était incurable et tu ne méritais pas de souffrir, cela a
déjà été tellement terrible ces derniers jours.
Apaise-toi
mon ArcĂ€n, lĂ -bas de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre, Ălisa
t’attend, elle saura te guider. Donne-lui de nos nouvelles, dis-lui
qu’on pense Ă elle et qu’on ne l’oublie pas comme nous ne
t’oublierons pas.
Ce
n’est pas la durĂ©e du moment passĂ© ensemble qui forge les
lĂ©gendes, c’est l’intensitĂ© de l’amour qui unit les ĂȘtres.
Depuis ce soir, tu as trouvé ta place, noyé de mes larmes et
délicatement posé sous le grand manguier, juste à cÎté de ta
mĂšre. Ainsi, Holy pourra venir se coucher Ă l’ombre et vous
raconter ses aventures. Je sais que tu continueras Ă me surveiller comme tu le
faisais lorsque j’amĂ©nageais le jardin, tu veilleras sur la
famille comme tu avais commencĂ© Ă le faire …
Allez,
il est temps de partir mais pas de se quitter, on t’aime Arcan,
tellement fort que notre cĆur va pleurer longtemps ton absence, pars
serein nous ne t’oublierons jamais ...
Bien que cet article soit un peu (trĂšs) triste, je voulais quand mĂȘme vous dire que notre famille vit une histoire merveilleuse et que ce n'est pas pour rien que chacun dit que notre maison est celle des rires et du bonheur.
Tout est sujet à amusement, pour preuve ces photos qui font suite à un délire l'Homme qui a voulu nous faire (à Arcan et à moi) cadeau du plus gros os que nous ayons jamais eu !!
Bon c'est vrai que cela n'a duré que l'espace d'un moment, il nous a fait peur, on a cru qu'il allait le manger tout seul dans son coin mais bon c'était pour rire et on s'est bien régalé . . .
Savoir attendre . . . patiemment, attendreeee trĂšs longtemps et enfin ĂTRE RĂCOMPENSĂ ! ! ! |
Au fait je vous promets plein de nouveaux articles avec de belles aventures car depuis le mois de janvier, il y en a eu des ballades et des promenades. Alors, tenez vous prĂȘts et attention les yeux . . .
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