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dimanche 5 janvier 2020

La République Dominicaine côté face . . .

          Et oui, lorsqu'on vous parle de la République Dominicaine, la première image qui vous vient à l'esprit c'est ça:


C'est à dire Punta Cana, ses hôtels et ses complexes, construits pour le tourisme américain de base et dans lequel le petit routard n'a depuis bien longtemps plus sa place !

Mais bon on ne refait pas, routard un jour, routard toujours, alors en amoureux on a mis nos sacs sur le dos, laissé le reste de la fratrie à la maison et on a filé direction cette île qui ne manque pas de charme surtout lorsqu'on la découvre par les chemins de traverse . . .


Voilà, donc notre itinéraire final (et non celui que j'avais originellement prévu !),
L'objectif était de passer quelques jours à Santo Domingo la capitale, cette dernière regorge de trésors méconnus car le tourisme est surtout orienté vers les plages, c'est dommage ... puis de traverser le pays par le centre avant de rejoindre la côte nord et de tirer vers l'est pour se poser un peu au calme loin du tourisme de masse.

Bien sur nous avions un temps envisagé d'aller jusqu'en Haïti mais le séjour n'était pas assez long (15 jours) et l'objectif était quand même de se reposer un peu et même si le farniente sur la plage n'est pas notre truc, nous avions fait le choix d'avancer dans notre trip "à la cool".



         Petite mention particulière ni l'un ni l'autre ne parlons l'espagnol et Ganja qui fait son malin un peu plus loin en me regardant taper sur le clavier n'est pas non plus venu car il a lamentablement échoué au test de langue, il n'a pas compris les mots de base pour survivre !!!!







Ça c'est ma princesse, elle est rayonnante . . .
C'est normal, elle adore les vacances surtout quand on s'en va loin, le seul truc c'est qu'elle a la nostalgie de ses chiens.




Et me voilà . . .
De toute façon vous nous connaissez, on est toujours aussi jeunes et beaux ;-)
et en plus on est détendu parce qu'on est loin du boulot.


Mais bon on ne va pas s'éterniser comme d'habitude l'objectif c'est de vous donner envie (ou pas !!!) de visiter les endroits où on passe donc en avant pour les photos avec quelques explications et commentaires mais pas trop parce que à force c'est vite lassant.





    L'avantage lorsqu'on part à l'aventure, qu'on a juste un peu préparé son trip et qu'on ne sait pas ce qui nous attend puisque la majorité des informations portent sur les plages, c'est qu'on n'attend rien et qu'on est surpris par tout !
"la vie, c'est comme une boite de chocolats ..." ça ne vous rappelle rien ?!?




On a donc pris un hôtel dans la zone colonial et on s'est laissé porté au gré de nos envies, allant d du "parque colon" en passant par le "mercato modelo"






    Une visite à "l'Alcazar de colon" nous a permis de découvrir de véritables merveilles de l'histoire dominicaine et de nous promener dans un bâtiment magnifique.












           
   Détail d'une sculpture sur corne d'éléphant d'une finesse exceptionnelle. Elle représente l'archange Michel terrassant le dragon.







Le hasard de nos pérégrinations nous mènera jusqu'au "Ponton de la Patri"où nous assisterons à une magnifique relève de la garde puisque ce lieu et la flamme qui y brule en permanence symbolise l'âme de la nation dominicaine.
 
« Si la flamme s’éteint, lit-on, la République dominicaine ne serait plus libre. »





la République dominicaine est devenue indépendante le 27 février 1844, une fresque dessinée au plafond du panthéon symbolise cette naissance.




     
        Le centre historique de la ville est rempli de bâtiments ou de ruines qui révèlent une histoire des plus riches, comme ce monastère "San Francisco" fermé lorsque nous sommes allés mais la gentillesse des dominicains ne s'est pas démenti ce jour là encore. Ce charmant monsieur nous a discrètement ouvert puis s'en est allé se promener ailleurs le temps que nous profitions des lieux ;-)





     Mais le temps file et nous reprenons la route direction Santiago de los cabaleros au centre du pays en pleine montagne. J'avais souhaité visiter une usine de fabrication de cigares mais notre timing trop court, les difficultés à se déplacer ne nous permettront pas de profiter de ce lieu qui à mon avis gagne beaucoup à être connu car il offre de nombreuses possibilités de ballades et de sport d'eau vive.

Nous filons donc vers la cote nord du pays et plus précisément vers un petit village perdu au milieu de nul part: Punta Ruccia. Y arriver relève du défi car la route s’arrête à 20 Km du village et il ne reste plus qu'une piste poussière que nous parcourons dans un 4X4 bringuebalant et qui manquera de rendre l'âme devant notre hôtel / guesthouse.
Il faut être honnête si les images qui suivent sont paradisiaques, il faut savoir que lorsque nous sommes passé, c'est à dire à la mi août, c'est la fête au village, certes, il y a de l'animation mais aussi BEAUCOUP de musique TRÈS forte !!!

La vue est aussi idyllique de nuit que de jour, . . . et encourage aux promenades et à la baignade


Le temps s'étire lentement, ce qui permet de faire un peu de photographie



          Le standing de notre hôtel est loin des complexes du tourisme de masse, pas de climatisation, un toit en feuilles de palmier mais une piscine bien sympa, un jardin arboré et une hôtesse des plus prévenante, le bonheur quoi . . .

Malgré la douceur de vivre dont bénéficie cet endroit, il est temps de partir car il faut avancer dans notre périple, nous avons prévu d'aller jusqu'à Las Terrenas et de rayonner dans la péninsule pour découvrir les lieux, avant de rejoindre le sud.
Mais quelquefois, les choses ne se passent pas comme on le prévoit !!!
Le trajet jusqu'à Las Terrenas sera épique et impossible à raconter sur le blog mais je saurai vous le conter au détour d'un apéro ou d'un repas, je pense que le souvenir restera gravé dans nos mémoires !!

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Nous nous poserons alors dans un adorable petit hôtel "El ricon de abi" tenu par Catherine et Arnaud, un couple de français pour lequel le calme et la tranquillité sont des maîtres mot.


Au final, nous devions y passer deux jours et nous resterons six jours dans un environnement propice au repos et à la tranquillité.





      Mais le temps file et il est déjà temps de rentrer, nous en aurons bien profité et recharger les batteries car c'est vrai que la vie dans les Antilles, c'est quand même pas facile ;-)))


J'ai encore plein d'aventures à vous conter dans mon escarcelle mais je vais laisser le clavier à Ganja pour la prochaine qui sera d'ailleurs pas des plus courtes puisqu'il s'agit de mon épopée de la transatlantique du mois de novembre.

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