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mercredi 30 juillet 2014

La tête dans les étoiles

           

             Il y a quelques jours, Elisa vous avait dit qu'elle vous préparait un super article, cependant, celui-ci elle ne pourra pas le rédiger et devra me faire confiance, car là où nous sommes allés, les chiens étaient interdits (je sais c'est de la discrimination mais pas moyen de contourner la règle !!)

 

 
Le Centre spatial guyanais (CSG) est une base de lancement française et européenne, située près de Kourou en Guyane française qui a été mise en service en 1968. Les fusées européennes Ariane, utilisées principalement pour le lancement des satellites de télécommunications, sont tirées depuis cette base. Complétant Ariane V dont la capacité d'emport est de 9,6 tonnes en orbite géostationnaire et 20 tonnes en orbite basse, deux nouveaux ensembles de lancement destinés à de nouveaux types de fusée sont introduits - Vega (capacité d'emport de 1,5 tonne en orbite basse, inauguration en 2012) et Soyouz (capacité d'emport de 3 tonnes en orbite géostationnaire, inauguration en 2011) - permettant à l'Agence spatiale européenne (ESA) de disposer d'une gamme complète de lanceurs. La base est gérée conjointement par le CNES (son propriétaire), Arianespace et l'ESA.
Grâce à une latitude très proche de l'équateur, les satellites lancés depuis le centre spatial bénéficient d'une vitesse additionnelle de près de 460 m/s liés à la vitesse de rotation de la Terre.
 

     J'avais promis à toute la famille que dès que nous serions en Guyane, nous irions voir le départ d'un lanceur et comme la chance sourit aux audacieux, le dernier décollage d'Ariane V pour la série des ATV 5 s'est déroulé hier soir à 20h44, heure de notre maison.

Les fameuses invitations, lisez bien, ça rigole pas ...


 Ne croyez pas qu'il est si facile d'assister à ce type de lancement, il faut montrer patte blanche, demander des invitations et surtout être réactif car des fois, le lancement est reporté (ce qui fut notre cas puisqu'au départ il devait se faire le 24/07 à 22h45).




                
          Il est difficile de décrire un tel spectacle, il faut véritablement le vivre et je dirai que cela réconcilie avec la morosité ambiante qui règne lorsque nous parlons des performances françaises en tous domaines.
Là il faut le dire, nous sommes bons, TRÈS BONS.
Pourquoi ?!?
Parce que le CSG et l'ESA viennent de réaliser 60 lancements d'engins dans l'espace sans une seule erreur et lorsque vous voyez sur les écrans le soulagement des ingénieurs de la salle Mercure une heure après le décollage au moment où le module ATV se déploie et devient autonome, vous comprenez que ce n'est quand même pas une mince affaire.


       Cet article vous dépaysera certainement moins que d'autres, mais je voulais vous faire partager notre intérêt pour tout ce qui entoure et explique ce lancement.
Bon et comme je suis pas un enfoiré et que je suis content que vous veniez lire nos histoires guyanaises je vous glisserai quelques photos de cet événement.

Tout d'abord, pour info les ATV (au nombre de 5) ont eu pour mission d'assurer la logistique de la base spatiale internationale (ISS). Chacun d'entre eux porte le nom d'un personnage célèbre, à savoir:
Jules VERNE
Joannes KEPLER
Edoardo AMALDI
Albert EINSTEIN
Georges LEMAÎTRE (infra sa biographie en quelques lignes)
Monseigneur Georges Lemaître (Charleroi, 17 juillet 1894 – Louvain, 20 juin 1966) est un chanoine catholique belge, astronome et physicien, professeur à Université catholique de Louvain. Sa « théorie de l'atome primitif », visant à expliquer l'origine de l'univers, constitue le fondement de la théorie du Big Bang.


     Tout d'abord, il faut le dire, il a fallu attendre, .... longtemps, .... mais on était équipé et puis les enfants étaient prévenus, il y aurait une longue attente pour quelques instants de plaisir très intense (oui je sais, ça vous rappelle quelque chose !!)


       Une fois nos PASS autour du cou, nous avons été pris en charge par le staff du CSG. Nous sommes montés dans des bus et nous avons été amenés sur l'emplacement "IBIS". Il existe plusieurs emplacements plus ou moins proches du site de lancement mais avec les deux enfants, par mesure de précaution nous étions sur un site d'observation se trouvant à 12 Km.

      Il est vrai que comme il faisait nuit, sur le coup on a été un peu déçu, car la seule navette que l'on voyait était la maquette qui est au milieu du centre. Le lanceur lui était sur la montagne d'en face et on ne voyait que deux point lumineux !!!

Mais une fois l'appareil posé sur trépied et les réglages effectués il a été possible de la voir et de la prendre en photo.
 
La maquette
La vrai en attente du départ
            Il a fallu encore attendre un long moment avant d'entendre le décompte final,  puis d'un coup on a senti l'air trembler et on a eu l'impression que le jour se levait.
Alors ce magnifique engin a décollé emmenant avec lui 20 tonnes de charges utiles (gaz, eau, repas, matériel de recherche, ...) en direction de la station spatiale internationale (ISS)

           Dans le même temps, les écrans présents sur le site d'observation nous montraient en direct les images du décollage, nous les reverrons en boucle régulièrement pendant plus d'une heure ...



         Nous suivrons le module durant une heure sur les écrans géants mis à disposition par le CSG (c'est le temps nécessaire pour la mise en place définitive de l'ATV avec déploiement des panneaux solaires et donc pour pouvoir affirmer que le lancement est réussi) avant de quitter les lieux, émerveillés et pressés d'assister à un nouveau lancement, surtout qu'il faut que vous sachiez que si Élisa n'avait pas pu venir, c'était aussi le cas de "la Princesse" qui a fait les frais de ce décollage décalé et a du rester la maison, commençant à travailler tôt le lendemain.

        Au final, le vaisseau s'amarrera automatiquement à la station le 12 août, pour une durée d'environ six mois pendant lesquels il deviendra un module additionnel pour les six astronautes se trouvant à bord de l'ISS. 
A la fin de sa mission, début 2025, le cargo sera rempli des déchets non dangereux produits à bord de la Station. Il se détachera de l'ISS et plongera vers l'atmosphère terrestre où il se consumera avec sa cargaison, comme l'ont fait ses quatre prédécesseurs.


Voilà     l'Automated Transfer Vehicle 5   "Georges LEMAITRE" avant l'ouverture de ses panneaux solaires lui permettant d'assurer son autonomie de vol et donc de s'amarrer seul à l'ISS
 
          En conclusion, cet « engin spatial est le plus complexe jamais construit par l’industrie européenne ». 
Si on devait la résumer en une seule citation : « il doit atteindre de façon automatique et autonome, une cible se déplaçant à la vitesse de 28.000 km/h à une altitude de l’ordre de 300 km, avec une précision de 10 cm et une vitesse relative inférieure à 7 cm/s »





dimanche 27 juillet 2014

Une virée à "l'îlet de la mère"


           Bon, je vous le dis, aujourd'hui il fait chaud, très chaud (33 °) il y a de l'air mais la pluie se fait rare et le petit coup de frais qui suit l'averse n'est plus qu'un lointain souvenir. Le soleil tape fort et marque vite sous les tropiques alors certes, c'est un peau dur d'avoir sont manteau en fourrure mais en même temps on évite les coups de soleil;
     Et puis moi, je passe pas des heures au soleil à, passer le karcher, je vais me mettre sous les arbres au frais en attendant qu'on puisse ENFIN profiter du calme  ;-)

         Bon la semaine dernière je vous avais dit qu'on allait se faire une virée à l'îlet de la mère profiter de l'entrée marine et de la tranquillité des lieux, donc ...

Avant de vous raconter cette journée en certains points mémorables, un peu de culture -certains d'entre vous s'attachant plus à la première syllabe qu'à l'intégralité de ce mot-     je ne vise personne !!

        Au large des côtes de Rémire (là où on habite, vous avez intérêt à suivre), près de l’embouchure du Mahury, s’échelonne un chapelet d’îlots que l’on nomme le Père, La Mère, Les Deux Mamelles (autrefois appelées les Deux Filles) et Le Malingre.
Ce chapelet se termine par l’Ilet de l’Enfant Perdu au large de Cayenne (11km).
   
Légende :     La légende raconte que l’Ilot Le Père et L’Ilot la Mère se promenaient un jour avec leurs deux filles et leur fils au large de la Guyane quand ils furent surpris par un raz-de-marée qui les poussa sur les côtes et les fit échouer sur les fonds de vase de l’Embouchure du fleuve Mahury.
Ils réussirent à arrêter sur les mêmes bancs leurs deux filles, mais le plus jeune enfant disparut. Leur serviteur, le Malingre, envoyé à leur recherche, n’arriva pas à le rejoindre et s’arrêta à bout de force.
Ce n’est que longtemps après que l’enfant entraîné par le courant toucha le fond au large de Cayenne et y resta fixé, gardant le nom d’Enfant perdu en souvenir de son aventure.

Pour mieux comprendre et vous faire une idée


   Le rendez vous était fixé à 10h30 à la marina de Degrad de Cannes pour prendre le bateau qui allait nous amener sur l'îlet. Bon mettons les choses au point de suite, si vous croyez que la marina de Dégrad ressemble à marina baie des anges vous avez rêvé mais GRAVE, ...



  Je ne vous ferai pas l'offense de mettre deux photos pour comparer, je vous glisse juste une image de l'embarcadère d'où nous sommes partis.       



 Voilà, c'est un joyeux bordel de bateaux plus ou moins occupés et plus ou moins en état de naviguer. 



Le notre c'est celui de "papy jo", il est sympa et mettra 30 mn pour nous amener à bon port sans que Sandra essaie de nourrir les poissons des alentours, tout se passe dans la joie et la bonne humeur, les enfants trépignent d'impatience, l'Homme se la joue blasé, finissant sa nuit, tandis que la princesse se fait surprendre le sourire aux lèvres ...





          
          L'approche de l'île nous donne une vision fabuleuse de terre sauvage quasi inhabitée, d'ailleurs, toutes les îles au large de la Guyane appartiennent désormais au "conservatoire du littoral" et dans la majorité des cas on ne peut y passer la nuit ou bien prélever des animaux vivants, des vestiges, ...

        
           Des traces d’occupation amérindienne aux vestiges du bagne, le patrimoine culturel de l’îlet La-Mère est témoin de moments forts de l’histoire de la Guyane. Tour à tour dépendance d’une habitation coloniale de Rémire, léproserie, lieu de réclusion éphémère des proches de Toussaint Louverture, centre d’élevage et de maraîchage, centre d’expérimentations scientifiques, l'îlet a été fortement marqué par sa vocation d’établissement pénitentiaire. Pour accueillir les déportés politiques puis les transportés invalides et convalescents, plus de 70 édifices furent construits à la fin du XIXe siècle, qui ont laissé les vestiges les plus visibles aujourd’hui.

        Fortement marqué par sa vocation d’établissement pénitentiaire, l’îlet-la-Mère, dépendance d’une habitation coloniale de Rémire, a notamment abrité une léproserie, un centre d’élevage et de maraîchage et tout dernièrement jusqu'en 2001, un centre d’expérimentations scientifiques de l'institut Pasteur.

     Ce dernier a durant des années élevé des singes Saïmiris pour le prélèvement de sérum servant à l’élaboration d’un traitement anti paludique. Lorsqu'il se retire il laisse les singes sur l'île en autonomie, cette dernière regorgeant d'arbres fruitiers et de touristes .......
Même s'il est écrit partout de ne pas les nourrir afin qu'ils conservent leur instinct naturel !!!


Sans plus tarder .... les héros du jour :









Ces singes sont vraiment caractéristiques, petites oreilles, poils du visage blancs, pattes couleur roux et queue noire. Des bouts de pattes qui ressemblent étrangement à des mains avec des ongles, ... incroyable !!





D'ailleurs, certains m'ont fait des infidélités, seuls la Princesse et l'Homme ne m'ont pas trahi dans leur cœur, car pour eux je suis la plus belle chose à poils et avec quatre pattes qu'ils connaissent, ...
J'ai des preuves de ce que j'avance:


























   Moi je ne leur ai pas courus après car je suis une chienne bien élevée mais si j'avais voulu, j'aurai pu m'en faire facile un ou deux en hamburger pas vu pas pris tellement il y en a dans tous les coins (celui-là d'ailleurs il a bien vu à qui il avait affaire, il s'est vite réfugié dans un arbre)


           Pour le reste, c'est moins extraordinaire mais on a fait une expérience assez étonnante à savoir manger des termites en provenance directe de la termitière, c'est plein de protéines, ça ne pique pas lorsqu'on les prend dans la patte et ça a le goût de la résine. Le guide a d'ailleurs dit que comme ça on aurait toujours de la nourriture même si on était perdu en forêt, ...
.....  moi je pense que le mieux c'est d'éviter de se perdre où alors d'avoir son sac de croquettes  ;-)

La termitière de survie !



    Tiens on va voir si vous avez le sens de l'observation, regardez la photo et dites moi !!


En conclusion, malgré l'image de départ, on a pas vu d'iguanes ni d'agouchis mais on a vu un agouti qu'on pas réussi à prendre en photo car contrairement aux singes ils sont restés très sauvages.








lundi 21 juillet 2014

Un week end plein d'activités

  
Je ne suis pas une fille facile, je ne me laisse pas amadouer facilement

     

    Vous vous rappelez que la dernière fois l'Homme s'était lancé dans la cueillette des noix de coco, au final comme il semble avoir un don pour ça, nous nous sommes retrouvés avec une douzaine de noix de coco empilées devant la maison et il a bien fallu en faire quelque chose, ...

     Comme vous pouvez le constater ayant un grand esprit de sacrifice je me suis immédiatement proposé pour manger ce qui avait été récolté, j'en ai eu un peu mais bon ....








  Mais l'homme avait eu d'autres idées et de bons conseils de la part de ses collègues, il nous a passé tout ça au mixeur et a placé le contenu au congélateur pour les futurs gâteaux, yaourts coco mais aussi délices des Antilles et autres surprises.

    Voilà le résultat :






Çà c'est la noix de coco râpée et je peux vous dire que j'ai du entendre au moins dix fois "laisse" alors que moi j'assurai juste la surveillance de la chose, on ne sait jamais ...



























Quelques morceaux de coco pour les petites faim du milieu de la journée et un grand verre de jus pour un petit apéritif en terrasse à la fraiche.

         Mais ne croyez pas qu'une fois les contingences culinaires réglées nous avons pu être un tant soit peu au calme. L'Homme a commencé à reprendre ses "bonnes" habitudes et en plus cette fois encouragé par la princesse et soutenu par Quentin ...

La dernière trouvaille, se transformer en guerrier du nettoyeur haute pression pour faire briller tous les abords de la maison. Ce truc là, c'est comme l'aspirateur, il vaut mieux s'en tenir loin, ça fait du bruit, ça mouille et ça fait beaucoup d'activité alors qu'on pourrait être tranquille à l'ombre sous un arbre.

J'ai pu photographier l'engin et même Quentin en plein dans ses œuvres, je vous laisse juger !!!












         Enfin, les semaines défilent rapidement et la remise en état de la maison nous a pris beaucoup de temps, mais nous avons décidé qu'il était temps de reprendre le chemin de l'exploration, et le we prochain nous partons à la découverte de l'îlet de la mère.

          Je vous rassure la vie ici ce n'est quand même pas le bagne, on ne manque pas une occasion d'aller en famille à la plage dès qu'on a une heure devant nous. On saute tous dans la voiture et 10 mn plus tard, des kilomètres de plage de sable se présentent à nous et il faut bien reconnaitre que ce n'est pas l'affluence estivale de la Corse ;- )  ou de la Cote d'Azur !!!


          Vous voyez bien qu'on n'est pas embêté par les voisins ...

lundi 14 juillet 2014

C'est pas du Doisneau mais au moins on essaie, ...

      Pousse toi de là Elisa, vire tes pattes de mon clavier et va te trouver un lézard à embêter histoire que je puisse un peu m'exprimer sur le blog moi aussi, non mais, ...


      J'en profite un peu pour vous montrer quelques images un peu plus travaillées de la Guyane, certes le chargement sera peut être un peu long mais j'ai voulu conserver la qualité des tirages d'origine il a donc fallu faire un choix et il s'est fait aux dépends de la rapidité d'affichage.

     Si vous vous souvenez bien, Elisa vous avez parlé d'un endroit qu'on appelle ici communément "le rond point des boites aux lettres", on l'a découvert par hasard en allant boire l'apéro chez des potes et on a trouvé ça super surprenant, on est donc revenu quelques temps plus tard pour faire des photos.

     Pour explication, nous sommes dans le quartier de Cogneau-Lamirande sur la commune de Matoury. Cette zone est pas mal occupée par des haïtiens et des brésiliens qui vivent ici sans titres ni droits et qui année après année ont établi de véritables villages au milieu de la jungle. Il s'agit tout simplement de bidonvilles où les conditions de vie sont précaires.
Nous ne nous sommes pas entrés au sein même de la zone, il est à mon avis pour le moment un peu tôt pour s'aventurer à faire des photos dans le secteur, on ne fait pas encore assez couleur locale !!!

     Au final, pourquoi "le rond point des boites aux lettres" !?!?
Tout simplement parce que le facteur tout comme nous ne, s'aventure pas là dedans, il n' a ni rue, ni numéros, ni aucun indication, donc les habitants au demeurant forts bien organisés ont établi des murs entiers de boites aux lettres pour pouvoir recevoir leur courrier, .....

                La suite en images, . . . .





Ça va sans dire mais ça va mieux en le disant et ça se voit sur la photo (à gauche) on est en France.





 



 La famille au grand complet m'a accompagné dans ma recherche artistique, je précise quand même que tout le monde est sagement resté dans le 4X4, chien compris; Bonjour la solidarité !!!






Là c'est aux abords du rond point, ...

Sans être "le dernier endroit où l'on cause"  quoique que !!!  ou alors ils attendent le facteur tout simplement
 
Le ciel chargé, le cocotier, des cahutes aux toits en tôle, pas de doute, c'est la Guyane ;-)








          Nous avons encore plein de choses à vous faire découvrir, nos coups de cœur, nos coups de gueule, nos aventures du quotidien, nos surprises et tous les bons moments qui composent notre vie de tous les jours.

     Pour les coups de blues qui nous rattrapent lorsqu'on pense un peu trop à vous et bien, on se les garde et on se souvient des bons moments passés ensemble, en sachant qu'il y en aura encore plein d'autres, ...

On vous embrasse, ...

               Les paresseux.


dimanche 13 juillet 2014

La Guyane version Robinson

            
          En Guyane, on s'est aperçu que si au premier abord tout  parait identique (ou presque) à la métropole, il ne faut pas se fier aux apparences, "la France elle est à 8 000 Km d'ici mon bon monsieur"   (du vécu ...)
L'arrière du jardin, la Brousse version plateau des Guyanes

  Alors sur plein de choses il a fallu écouter, observer, apprendre et faire comme tout le monde
 
Quentin, guerrier de la noix de coco ;-)
Le résultat, ... savoureux

 


















La noix de coco se présente un peu différemment !!















      C'est ainsi que de l'étude de notre environnement nous avons tout d'abord compris qu'il fallait utiliser les ressources naturelles qui sont à notre portée.
     Un petit coup d’œil dans le jardin a permis de découvrir que nous avons deux cocotiers et trois  papayers, donc ...
Pour l'un comme pour l'autre il faut compter sur l'Homme, la princesse ne veut pas monter sur l'échelle à plus d'un mètre du sol et il faut faire attention aux petits, s'ils sont tout cassés pour l'arrivée de leur grand mère dans 15 jours, ça va faire désordre, ....



     Me concernant, je ne monte pas aux arbres moi, je suis un chien !! et surtout niveau conneries en ce moment comme j'ai décroché le gros lot (on évite de poser des questions sur le sujet ça énerve un peu !!) je me fais discrète ...


 


  L'homme a pris sa machette "version Brésil" ( de toute façon à part couper des fruits cette année, on va pas en demander plus aux brésiliens (OK je sors ...)  et il est monté sur le mur du jardin, au résultat un festival de fruits et normalement si tout va bien, demain c'est salade de papayes vertes, et papayes mures au dessert.

     Concernant les mangues on fait un peu un break on a frôlé l'indigestion car ici il y a des manguiers partout et il suffit de tendre le bras et de se servir pour se régaler.






Une partie de la récolte



Pour les noix de coco, dès qu'elles sont ouvertes, c'est la curée, tout le monde en veut et c'est limite s'ils ne m'oublient pas !!!











          J'ai encore plein de choses à vous raconter sur nos aventures guyanaise mais bon il se fait tard alors je vous donne rendez vous très bientôt pour un nouvel article plein de surprises ...













samedi 5 juillet 2014

Une carrière qui se dessine entre Spielberg et Coppola . . . ou presque ;-)

          Bon maintenant que vous savez que la Guyane n'est pas une île, qu'il n'y pleut pas en permanence, que les anacondas et les caïmans ne courent pas dans les rues de Cayenne après les malheureux métropolitains qui ont eu la fâcheuse idée de venir s'installer dans cet "enfer vert", je vous informe donc que nous ne vivons pas dans une case avec un sol en terre battue, si si, je vous assure. . .

          Comme je vous l'avez dit précédemment (ceux qui n'ont pas lu les articles précédents ou qui en ont oublié la teneur peuvent sortir, ils n'ont rien à faire devant leur écran, ils feraient mieux d'aller prendre des comprimés de phosphore ==> c'est bon pour la mémoire !!) on  a choisi d'habiter Remire-Montjoly.
Enfin moi j'ai rien choisi, on m'a imposé de quitter mon ancien jardin, véritable terrain de chasse sur lequel j'étais devenu un attrapeur de lézards émérite.

            On a bien essayé de se débarrasser de enfants un jour où on faisait une ballade dans un coin de jungle sur le sentier Loyola mais bon, ils ont senti le coup venir et dès lors il a fallu opter pour une maison de 4 pièces, de plein pied dans un quartier résidentiel.

     C'est prés des écoles, moi je m'en fous je sais pas lire, par contre tous nos voisins ont un ou des compagnons à quatre pattes certes pas aussi beaux ni aussi intelligents que moi mais bon on s'adapte, ...
Ça s'appelle le parc Lindor II, la classe quoi, les autres cabots pouilleux du secteur  savent ainsi lorsque je me promène que je suis une princesse, ce qui me permet de leur pisser allègrement sur leur portails tandis qu'ils hurlent de rage comme des humains, enfermés dans leur taudis.

         Ce vendredi l'Homme et la Princesse travaillaient, Quentin avait filé chez un pote, je me suis arrangé avec Iouna pour me bidouiller le harnais de façon à fixer la caméra dessus et vous faire ainsi découvrir notre quotidien. 
Attention les travelling, j'ai fait ce que j'ai pu, je ne suis pas Scorsese non plus !!!
Quelques infos pour mieux appréhender mon œuvre cinématographique digne d'un reportage du National Geographic:
     Il n'y a pas de niche dehors, je dors à l'intérieur moi moooooooooooonsieur
     "Welcome to Las Vegas" c'est le domaine de Quentin
     "Le chaton", c'est celui de Iouna
     "Le petit prince" c'est celui de mes maîtres
et  les "Hamburgers" c'est pour repérer la cuisine, parce que ici on est plutôt poisson, poulet boucané et cuisine asiatique.

       En fait je voulais vous mettre une jolie vidéo directement sur le blog pour que vous découvriez la maison mais comme ça n'a pas été une réussite ( 3h de bagarre avec l'ordinateur et c'est lui qui a gagné) j'ai fini par la télécharger sur "youtube" et je vous ai mis le lien juste dessus, ce qui explique le  " ou presque " dans le titre  ;-)
http://youtu.be/9Oh-8cpzTrk

Elisa, pousse toi un peu de là stp j'ai quelque chose à dire moi aussi, non mais ...
          Alors, je voulais tous vous remercier pour vos petits mots réguliers, votre assiduité à venir sur le blog, la preuve après 3 mois de mise en ligne nous avons largement dépassé les 1000 visites.
C'est une satisfaction car sachez que cela nous prend du temps et nous oblige souvent à retravailler les photos. Voilà, c'est dit, vous avez compris que c'est vous qui nous encouragez à faire vivre ce blog, alors venez régulièrement prendre de nos nouvelles et donner des vôtres.
Gros bisous des paresseux, depuis un coin de paradis au bout du monde.